Dominique Maillet, ancien suspect dans l’affaire du chasseur décapité en 1995, est très loin d’avoir digéré sa mise en garde à vue et la dégradation de sa réputation.
Un homme qui ne décolère pas. Peu après l’annonce de la mise en examen de la veuve de Christophe Doire pour le meurtre de ce dernier, retrouvé décapité en 1995, Dominique Maillet, ancien suspect de l’affaire, fait par de sa souffrance accumulée pendant des années.
Il raconte notamment sur BFMTV que certains habitants de son village ou de la région l’avaient surnommé “le coupeur de tête” ou encore “couic-couic”. Une réputation qui le précède depuis son placement en garde à vue dans cette affaire. Aujourd’hui, il ne compte pas en rester là, malgré les avancées dans l’enquête.
“J’ai perdu mon fils, il s’est suicidé après toutes les conneries qui sont passées dans les journaux”, déclare-t-il sur notre antenne, non sans émotion.
“Je ne sais pas si vous comprenez la douleur que nous avons. Ils (sa famille, ndlr) en ont souffert toute leur vie. Merci monsieur le procureur, merci à monsieur Portejoie (son avocat, ndlr)”, ajoute-t-il. Selon lui, les enquêteurs et le procureur de la République, Éric Neveu, ont fait du “bon boulot”.
Preuve que la colère ne le quitte pas, malgré les années qui ont passé, Dominique Maillet a raconté que ce jeudi, il s’est rendu dans un bar qu’il ne fréquentait plus à cause de sa réputation. Il y est rentré dans l’unique but de clamer, avant de claquer la porte et de partir: “le coupeur de tête vous salue bien”.
Il n’a en revanche pas montré de surprise face à l’annonce de la mise en examen de la veuve dans cette affaire. “J’ai toujours pensé que c’était une histoire de famille, je ne me suis pas trompé”, affirme-t-il.
