Un homme en vacances en Thaïlande se bat contre une bactérie mangeuse de chair après avoir été piqué par un scorpion.
Les vacances virent au cauchemar. Alan Stephenson, un père de famille de 73 ans originaire de Hull, au Royaume-Uni, était en voyage en Thaïlande quand il s’est fait piquer par un scorpion. Cette blessure déjà très douloureuse en elle-même s’est cependant infectée, et a donné lieu à une blessure beaucoup plus grave qui pourrait lui faire perdre la jambe. En effet il souffre désormais le martyr après avoir attrapé une bactérie mangeuse de chair qui est littéralement en train de lui ronger la jambe, jambe qu’il pourrait d’ailleurs bientôt perdre. Peu après avoir été piqué, Alan Stephenson a appelé son fils Kristian, qui s’est empressé de le rejoindre dans le petit hôpital local où il avait été emmené.
Loin des grandes villes et bénéficiant de peu de moyens, l’hôpital en question n’a fait qu’aggraver les inquiétudes de Kristian pour son père lorsqu’il y a vu des cafards de se promener et des chats errants manger dans les plateaux repas des patients. “On se serait cru dans la série Voyage au bout de l’enfer. Les conditions sanitaires de l’hôpital étaient révoltantes et ils n’avaient pas les ressources nécessaires pour faire ce qu’il fallait à la jambe de mon père” a expliqué l’homme de 44 ans avant d’ajouter : “Je me suis dit qu’il allait mourir ici”. En plus de la piqûre, Alan Stephenson est atteint de diabète, ce qui a immédiatement compliqué son infection et mené les médecins à lui assurer que la seule solution était de l’amputer. “Sa jambe était immonde, et il avait des escarres terribles parce que personne n’était là pour l’aider à se tourner ou à se lever“.
Malgré le coût que cela a engendré, la famille de la victime a donc rapidement décidé de le faire transférer dans un autre hôpital plus cher. Le cauchemar ne s’est pourtant pas arrêté là. Souffrant toujours à cause de la fasciite nécrosante qui lui rongeait la peau, Alan Stephenson a vu son opération être reportée à de multiples reprises tandis que ses frais hospitaliers s’accumulaient. Malgré l’aide d’une personnalité politique locale, le rapatriement d’Alan n’est toujours pas certain. Afin de réussir à régler les frais hospitaliers et de rapatriements, son fils a par ailleurs créé une cagnotte en ligne et invite tous ceux qui le peuvent à y participer.
