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Patrick BruelDeux jours après le passage en force de la nouvelle réforme des retraites par Elisabeth Borne, Patrick Bruel a profité de sa venue sur le plateau de Quelle Époque, ce samedi 18 mars, pour pousser un gros coup de gueule.
Par LA Le 19 mars 2023 à 17h00
Deux jours après le passage en force de la nouvelle réforme des retraites par Elisabeth Borne, Patrick Bruel a profité de sa venue sur le plateau de Quelle Époque, ce samedi 18 mars, pour pousser un gros coup de gueule. Pourtant, le chanteur a toujours affirmé être un électeur d’Emmanuel Macron. Le gouvernement d’Elisabeth Borne est de plus en plus isolé. Après plusieurs semaines de manifestations dans la France entière pour protester contre le projet de réforme des retraites, de nombreux habitants de l’hexagone sont restés bouche-bée ce jeudi 19 mars. La raison ? La première ministre n’a même pas pris la peine de soumettre sa réforme aux votes de l’Assemblée Nationale, mais a préféré faire appel au 49.3 pour la valider de force, provoquant un véritable chaos parmi les députés.Quelques heures plus tard, Elisabeth Borne a été invitée sur le plateau du journal de 20 heures de TF1, afin d’expliquer la situation politique rocambolesque que cela a engendré. “Je n’étais pas en colère, mais j’ai été très choquée. Je pense que ça ne s’entendait pas forcément dans les micros mais quand vous avez des hurlements…”. Depuis, les habitants ne cessent d’organiser des manifestations dans les plus grandes villes de France pour faire entendre leur mécontentement.Patrick Bruel : “Le gouvernement a choisi une fracture”
Une situation qui n’a pas laissé de marbre Patrick Bruel. Le chanteur, qui a déjà avoué avoir voté pour Emmanuel Macron, est lui aussi en colère de la manière dont le gouvernement a géré cette réforme. Invité sur le plateau de Quelle Époque ce samedi 18 mars, Patrick Bruel a tenu à expliquer le fond de sa pensée. “Est-ce qu’il était obligatoire de la faire maintenant ? Est-ce qu’on ne pouvait pas attendre un peu, décaler, remettre le débat sur la table, renouer le dialogue. Que ce 49.3 soit constitutionnel, ça se discute pas ? Je pense que ça aurait été peut-être intéressant, en tout cas utile, de calmer les choses, de remettre le débat sur la table. Il y a quelque chose qui a crispé. On a choisi une fracture”.
