Un périple de plus de 7.000 kilomètres au péril de sa vie. Parti de Guyane le 1er mai, un homme âgé de 32 ans a été interpellé à Brest (Finistère) alors qu’il descendait du train en provenance de Paris. Le mis en cause est accusé d’avoir servi de mule en ingérant une petite centaine de capsules de cocaïne pour acheminer la drogue en Bretagne. Il avait traversé l’Atlantique en avion avec 1,163 kg de cocaïne dans le ventre.Ce cuisinier âgé de 32 ans déjà connu des services de justice a été placé en garde à vue le 6 mai au commissariat de Brest où les enquêteurs ont attendu que la drogue ne sorte naturellement. Le suspect a été déféré mardi devant le procureur de la République et placé en détention provisoire en attendant son procès. Il devrait être jugé en comparution immédiate ce vendredi.Pour acheminer la drogue depuis la Guyane jusqu’en métropole, les mules ingèrent des capsules de cocaïne emballées. Une pratique particulièrement risquée car si jamais l’un des paquets vient à s’ouvrir, « c’est la mort assurée », expliquent les douaniers en évoquant le risque d’overdose. Payées par les trafiquants pour transporter la poudre blanche, les mules touchent en général entre 2.000 et 3.000 euros si elles arrivent à la livrer.SociétéTrafic de stupéfiants : « Le port de Marseille n’est plus épargné par les arrivées massives de cocaïne »SantéLa consommation de cocaïne en forte hausse depuis dix ans, note Santé publique France
