Avant le tournage de Benedetta, dans lequel elle apparaissait nue à plusieurs reprises, Virginie Efira s’était imposée un régime drastique, dont elle n’est pas très fière. Explications.
Le 9 juillet 2021, Virginie Efira était à l’affiche de Benedetta, un film mêlant sexe et religion, qui dresse le portrait d’une nonne aux moeurs contraires à la morale, dans l’Italie ultra conservatrice du XVIIe siècle. Le long-métrage a beaucoup fait parler et a été présenté en compétition au 74e festival de Cannes. Alors qu’elle apparaissait entièrement nue dans plusieurs scènes, l’actrice s’était confiée sur sa préparation physique dans les colonnes de Paris Match, le 1er juillet 2021. Un exercice qui n’a pas été facile pour celle qui est en réalité “extrêmement pudique” : “J’ai fait du sport et un régime pour rendre mon corps acceptable en fonction de certains diktats, ce dont je ne suis pas forcément fière” avait-elle expliqué à nos confrères. Et d’ajouter : “Au moins, cela m’a permis de ne pas être en apnée pendant le tournage”.
Pas si à l’aise avec son corps qu’on pourrait le penser, la comédienne de 46 ans avoue avoir dû également se préparer mentalement pour les scènes de nu, notamment celles où elle est toute seule, “les plus compliquées” selon elle. “J’ai tourné un film récemment dans lequel je cours dans la rue à poil, comme une folle. J’avais le cœur qui battait à 200 à l’heure” avait-elle raconté à nos confrères.
Invitée sur le plateau de Quotidien, le 22 juin 2021, Virgine Efira avait déjà évoqué les nombreuses scènes torrides que l’on peut retrouver dans Benedetta. “À partir du moment où on tourne avec Paul Verhoeven (le réalisateur, ndlr), on s’imagine bien que ce sera pas totalement la comtesse de Ségur” avait reconnu la compagne de Niels Schneider, qui n’avait donc pas été surprise de découvrir les scènes de sexe, qu’elle avait même finalement eu plaisir à tourner : “Filmer un coït, deux corps qui s’emboîtent, n’a aucun intérêt, sauf avec Paul Verhoeven parce que c’est un cinéaste à qui ça intéresse de montrer ce qu’il y a derrière les gestes, derrière la chorégraphie corporelle”.





