Les faits remontent à quelques semaines. En cours de construction sur le site Naval Group de Lorient, la frégate de défense et d’intervention Amiral Ronarc’h a été victime d’un sabotage, a-t-on appris auprès du groupe spécialisé dans la construction navale, confirmant une information du Télégramme.Selon le quotidien, plusieurs câbles du navire de la Marine nationale ont été volontairement sectionnés. « Suite à la découverte d’actes malveillants sur l’un de nos bateaux, nous avons immédiatement porté plainte », indique Naval Group.La surveillance renforcée sur le site de Naval GroupLe parquet de Rennes, qui a repris l’affaire en raison de sa compétence militaire, a ouvert une enquête pour « destruction de bien de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation. » Un crime puni selon l’article 411-9 du Code pénal de quinze ans de détention criminelle et de 225.000 euros d’amende. Les investigations seront menées par le général commandant de la gendarmerie maritime.Après cet acte de sabotage, Naval Group a renforcé les mesures de vigilance sur son site lorientais. Première des cinq frégates nouvelle génération commandées par l’État, l’Amiral Ronarc’h a été mise à flot en novembre. Sa livraison est prévue en 2024.PolitiqueDéfense : 413 milliards d’euros d’ici à 2030, le budget des armées est-il condamné à augmenter sans cesse ? SociétéArmée : Lancement de la fabrication du nouveau porte-avions français début 2026
