Début juin, une terrible découverte a été faite dans un pré. La propriétaire d’une jument a retrouvé le corps sans vie de son animal mutilé dans son pré. Un crime qui n’est pas sans rappeler une bien sombre affaire. L’enquête est en cours pour déterminer qui a pu commettre ces atrocités.
Face à cette sombre découverte, les habitants de l’Yonne se souviennent de l’été 2020. 30 attaques de chevaux avaient eu lieu en France. Fin août, deux poneys avaient été gravement mutilés au Ranch de l’Espoir à Villefranche Saint Phal dans l’Yonne. Lacérées à l’arme blanche, les pauvres bêtes n’avaient aucune chance de survivre à leurs blessures. Après des recherches, les enquêteurs avaient placé en garde à vue un suspect qui avait finalement été relâché. Malheureusement, cet événement n’est pas un cas isolé.
Chaque année, de nombreux signalements à propos de mutilations sur chevaux sont effectués. L’origine humaine reste rare et il est souvent question de blessures infligées par des animaux ou accidentellement. Dans ce cas, il semblerait qu’il n’y ait pas de doute, ce drame implique un être humain. De plus, il vient s’ajouter à une attaque survenue il y a seulement quelques mois, toujours dans la même région. « Il est possible de rapprocher ces faits. Il y a une probabilité d’actes déviants même s’il n’y a pas de certitudes », a déclaré le procureur d’Auxerre Hugues de Phily. Les deux crimes sont-ils en lien ? Une chose est sûre, cela doit cesser !
Yonne : une jument retrouvée gravement mutilée
Ce 8 juin 2023, une jument a été retrouvée mutilée. Torturée dans la nuit du mercredi au jeudi, elle n’a pas survécu. L’équidé de 28 ans a vécu un véritable calvaire avec plusieurs parties de son corps arrachées : oreilles, œil, bout de queue et partie génitales. La propriétaire décrit cette découverte comme une « scène d’horreur ». « On ne sait pas si la jument était encore en vie quand elle a subi ces mutilations. Mais, ce qui est certain, c’est qu’elle a souffert. Elle a retourné la terre autour d’elle quand elle agonisait », a-t-elle annoncé. La brigade de recherches de la compagnie de gendarmerie d’Avallon se charge des investigations.
