A en croire les athlètes, les transports et la cantine sont les deux principaux couacs au sein du village olympique. La délégation allemande en a remis une couche auprès de DPA, l’agence de presse allemande.
Les critiques sur la cantine du village olympique n’en finissent plus, particulièrement de pays pas vraiment connus pour leur gastronomie. Alors que la Grande-Bretagne a fait venir son propre cuisinier jusqu’à la fin des Jeux Olympiques, c’est désormais la délégation allemande qui s’en prend au service de restauration.
Et plus précisément l’équipe de hockey sur gazon. En effet, ce samedi 27 juillet, auprès de la DPA, principale agence de presse allemande, Mats Grambusch, capitaine de la sélection, s’est plaint du service proposé par la cantine du village olympique : “Ils sont complètement débordés aux heures de pointe. Par ailleurs, la qualité et la quantité des repas ne sont pas bonnes, parce que trop de monde arrive en même temps.”
Des propos, relayés par Ouest-France, appuyés par ceux de Christopher Rühr, coéquipier en sélection de Mats Grambusch: “Nous nous en sortons car nous avons aussi de la nourriture dans l’appartement et pouvons nous préparer quelque chose de temps en temps. Mais ce n’est pas très professionnel, et on espère que ça s’améliorera rapidement.”
Pour la délégation allemande, la cantine n’est pas l’unique désagrément de ces Jeux Olympiques. Il y a aussi les transports notamment pour Dimitrij Ovtcharov, pongiste allemand qui dispute ses cinquièmes olympiades : “Le transport est difficile. Je ne pense pas avoir déjà connu ça auparavant aux JO.”
Rapidement mis au courant de ces problèmes, le Cojo (Comité d’organisation des Jeux Olympiques) s’est très vite mis au travail pour apporter des solutions. Pour la nourriture, certains produits notamment les œufs et les grillades sont particulièrement demandés par les athlètes. Andy Anson, directeur de l’Association olympique britannique, a indiqué auprès du Parisien qu’il prévoyait désormais 900g de grillades par jour et par athlète! Concernant les transports, le Cojo a renforcé le personnel et deployé des véhicules supplémentaires.
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