Marseille accueille notamment des épreuves de voile ainsi que de football pendant ces Jeux olympiques de Paris 2024. L’armée met alors en place un dispositif anti-aérien conséquent.
Le ciel marseillais est sous haute protection pendant les Jeux. Pour assurer la défense aérienne des sites olympiques, à Marseille, des missiles sol-air de type VL-MICA (acronyme de Vertical Launcher – Missile d’Interception, de Combat et d’Auto-défense) sont effectivement installés sur les hauteurs de la cité phocéenne.
Avec ses 20 kilomètres de portée, le système de défense a pour but de prévenir contre toute attaque dirigée par les airs, dans l’hypothèse où un aéronef entrerait dans le périmètre sans autorisation.
Un système de dissuasion conçu pour, si besoin, détruire l’appareil ennemi.
“Le dispositif tel qu’on l’a dimensionné est capable de prendre en compte une menace qui serait de type 11-Septembre, et qui viendrait menacer le centre-ville de Marseille ou les sites des épreuves”, décrit auprès de BFM Marseille Provence le général Stéphane Groën, commandant du dispositif de sécurisation.
Et d’assurer que “si [la menace] est classée hostile, nos instructeurs recevront l’ordre de destruction de l’appareil”.
Le dispositif est installé depuis début juillet et restera en place jusqu’à la fin des Jeux olympiques, afin de protéger notamment la Marina de Marseille où se déroulent les épreuves de voile, mais aussi le stade de Marseille, appellation officielle du stade Vélodrome pendant ces Jeux olympiques de Paris 2024.
L’habituel stade de l’Olympique de Marseille accueille en effet une partie du tournoi olympique de football, jusqu’au mardi 6 août prochain, date de l’une des deux demi-finales de la compétition.
Source : Lire Plus
