Ses Jeux olympiques ont tourné au cauchemar. Une femme d’origine américaine, résidant en France depuis deux ans et ayant loué sur Airbnb un appartement à Paris pour venir assister à des épreuves, a été violée le 25 juillet peu après son arrivée, selon des informations de BFM Paris Île-de-France. Âgée de 71 ans et se déplaçant en fauteuil roulant, elle avait été accueillie par le propriétaire du logement situé rue du faubourg Saint-Denis, dans le 10e arrondissement.
Lorsqu’elle arrive sur les coups de 16 heures, il lui offre un verre d’eau, dans lequel il glisse à son insu une autre substance. Prise d’un malaise, elle se fait accompagner dans la chambre par le propriétaire pour s’allonger. A son réveil deux heures plus tard, selon ses déclarations auprès de la police, elle découvre son legging déchiré.
Mais l’horreur ne s’arrête pas là. Elle confie ressentir aussi une douleur à la jambe au propriétaire, toujours présent. Ce dernier, qui s’était présenté comme un kinésithérapeute, lui propose alors un massage, puis la viole. Il quitte enfin les lieux, laissant la septuagénaire en état de choc. Elle passe tout de même la nuit dans le logement, avant d’appeler sa fille le lendemain matin et de se rendre au commissariat. Elle donne également aux agents les sous-vêtements portés au moment des faits.
Le propriétaire a été interpellé le 29 juillet par la police judiciaire. Lors de la perquisition de l’appartement, le drap-housse du lit où s’est déroulé le viol a été saisi, de même que du matériel informatique et un flacon contenant une substance encore indéterminée. Plus surprenant, une caméra numérique otoscope, objet permettant en temps normal d’inspecter le conduit auditif, a également été découverte, et aurait servi au moment des faits.
L’homme, âge de 40 ans, a été présenté ce jeudi à un juge d’instruction en vue de sa mise en examen pour viol aggravé. Deux circonstances ont été retenues, l’administration de substance de nature à altérer le discernement et le viol sur personne vulnérable. Il encourt au total vingt ans de réclusion criminelle. Cet homme est par ailleurs déjà connu de la justice pour proxénétisme, aide à l’entrée irrégulière d’étrangers et importation de stupéfiants.
