Selon une information de L’Equipe, confirmée par RMC Sport, Romain Barras, le directeur de la haute performance à la Fédération française d’athlétisme, a envoyé un message aux athlètes tricolores engagés sur les Jeux olympiques pour en féliciter certains… et en recadrer d’autres.
Le compteur reste désespérément bloqué à zéro. Alors que la fin des épreuves approche, la France attend toujours de décrocher une première médaille en athlétisme lors de ses Jeux olympiques de Paris. Les espoirs reposent notamment sur Cyréna Samba-Mayela (23 ans) et Gabriel Tual (26 ans), candidats à un podium sur 100m haies et 800m.
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En attendant ces confirmations ou d’éventuelles bonnes surprises, Romain Barras, le directeur de la haute performance à la Fédération française d’athlétisme, s’est décidé à hausser le ton, selon une information de L’Equipe confirmée par RMC Sport ce mercredi. Déçu par certaines performances et attitudes, le champion d’Europe 2010 du décathlon a envoyé un message aux athlètes tricolores dans leur boucle WhatsApp.
Avec l’idée à la fois de féliciter ceux qui répondent présent sur ces JO… et recadrer les autres. “On a vu quelques comportements inadaptés pour des champions dans un contexte de Jeux olympiques à la maison. Vous n’avez pas fait tous ces sacrifices pour vous qualifier aux JO de Paris pour uniquement prendre un bain de foule. Une sélection n’est pas une récompense. Montrez-vous en dignes”, écrit Barras, qui appelle les qualifiés tricolores à rester “humble dans la victoire comme dans la défaite”.
Difficile de ne pas y voir, entre autres, une référence à Louis Gilavert. Sortie en série du 3000m steeple, le demi-fondeur de 26 ans s’est tout de même offert un tour d’honneur au Stade de France puis un salto arrière dans la rivière de steeple “pour profiter de l’événement”. Globalement, le message de Barras a plutôt été bien reçu par une partie des athlètes, conscient de l’importance d’être exemplaire sous le maillot bleu.
Il existe toutefois une solidarité entre eux pour “excuser” le salto de Gilavert ou les tours de stade effectués malgré des éliminations car les athlètes restent des “humains avec des émotions”.
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