L’équipe de France féminine de goalball, discipline paralympique, s’entraîne avec ardeur dans le Nord, au Creps de Wattignies. Un site devenu une référence pour ces Jeux olympiques pour de nombreux athlètes.
Avant le début des Jeux paralympiques, les athlètes français ont pris leurs quartiers à Wattignies. Après l’équipe de France de basket lors des JO, le Centre de ressources d’expertise et de performance sportive (Creps) de la commune accueille désormais les joueurs français de goalball.
Le goalball est une discipline exclusive aux paralympiques destinée aux athlètes possédant une déficience visuelle, souvent comparée à un sport à mi-chemin entre le handball et le bowling.
Les joueurs doivent marquer un but en lançant un ballon sonore à la main au ras du sol, les yeux bandés. À l’image du basket 3×3, les équipes sont composées de trois joueurs qui alternent entre être attaquant et défenseur.
En préparation à Wattignies, l’équipe féminine de la discipline s’entraîne avec ardeur sur le terrain de volley revisité, mais les joueuses répètent également les rituels des grands jours de compétition, comme le chant des hymnes nationaux.
“C’est une merveilleuse concrétisation”, assure Coralie Gonzalez, qui joue depuis des années au goalball. “J’espère qu’on sera mise en lumière et ça donnera envie à des jeunes de venir essayer, et pourquoi pas créer des clubs.”
Le Creps n’a pas été choisi au hasard pour leurs derniers entraînements. Le lieu leur permet d’être autonomes dans leurs déplacements mais surtout leur offre de belles salles de jeu, de récupération et de musculation.
“On a tout, la restauration, l’hébergement sur place, on n’a pas de transports”, souligne le sélectionneur de l’équipe de France Anthony Puaud. “Pour nous c’est vraiment l’environnement parfait.”
L’équipe de goalball fait partie de la centaine d’athlètes et de membres des différents staffs français et internationaux qui ont défilé au Creps de Wattignies à l’occasion des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Une grosse délégation ukrainienne s’est aussi, par exemple, préparée sur le site.
Et pour le centre, impossible de ne pas participer à leur manière à cette deuxième phase des Olympiades parisiennes. “Le mois d’août est essentiellement consacré à la préparation des Jeux paralympiques”, précise Fabrice Vallet, responsable régional de la haute performance au Creps sur BFM Grand Lille.
La championne de para athlétisme Nantenin Keïta, porte-drapeau français, est notamment passée par Wattignies durant une dizaine de jours. “Il y a une grosse identité paralympique ici, on a suivi énormément d’athlètes pour leur préparation depuis trois ou quatre ans”, explique Fabrice Vallet.
“C’était important que tout le monde soit représenté. C’est l’ADN du Creps. Pour nous, ce ne sont que des sportifs de haut-niveau qu’on essaye d’accompagner au mieux.”
Une “fierté” pour le centre, qui avait cœur depuis l’arrivée de la nouvelle direction après les Jeux de Tokyo de devenir un lieu de référence pour accompagner individuellement tous les sportifs.
Pour les joueuses de goalball, cet ultime stage se termine ce mercredi 21 août, avant que les athlètes partent vers Paris pour participer à la cérémonie d’ouverture dimanche. Le tournoi débutera le lendemain, le lundi 29 août, à l’Arena Paris sud.
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