Médaillé d’argent sur la course en ligne aux JO de Paris 2024, Valentin Madouas se dit extrêmement surpris par le fossé entre les Jeux et les autres courses, comme le coureur de la Groupama-FDJ le confie à Ouest-France.
Son arrivée en deuxième position, avec la Tour Eiffel comme décors principal d’un exploit monumental, reste l’une des images marquantes de la quinzaine olympique. Le samedi 3 août dernier, Valentin Madouas a décroché la médaille d’argent de la course en ligne, juste derrière l’intouchable Remco Evenepoel. Une course qui a fait passer le Breton dans une autre dimension en termes de popularité.
“Partout où je vais, il y a toujours au moins une personne qui me reconnaît”, confie le coureur de la Groupama-FDJ dans les colonnes de Ouest-France. “C’est assez perturbant, d’ailleurs. Des fois, tu es peinard au resto, il y a quelqu’un qui vient te voir. (rire) Non, mais ça fait plaisir. Tu ne peux pas ne pas être content de ça. Parfois, ça t’énerve. Mais quand tu prends du recul, c’est une chance inouïe. Après la carrière, les gens ne te reparleront plus.”
Madouas se dit par ailleurs très surpris du fossé qu’il existe entre les Jeux olympiques et les autres courses. Le champion de France 2023 a pourtant d’autres faits d’armes à son palmarès. Sans commune mesure avec le retentissement de la grande scène olympique.
“J’ai eu une médaille d’argent, ce n’est pas l’or. Mais pour tout le monde, c’est le truc extraordinaire que tu as fait. Je ne m’attendais pas à ce qu’il y ait une retombée aussi forte pour une médaille d’argent. Pourtant, j’ai fini troisième du Tour des Flandres (en 2022). Pour moi, c’est aussi fort. Je suis devant Pogacar, juste derrière van der Poel. Mais ça, personne n’en parle”, tranche Madouas. “En 2022, je fais deuxième d’une étape du Tour. Ce n’est pas une victoire, mais c’est l’équivalent. Je finis aussi dixième au classement général. Mais en termes de retombées, c’est tellement négligeable comparé aux JO.”
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