Que vaut l’album «Hurry Up Tomorrow» de The Weeknd ?

C’est une vérité que nous connaissons tous : même les week-ends ont une fin. Avec son sixième album, clôturant un triptyque esquissé avec l’excellent After Hours, le Canadien The Weeknd nous en apporte la preuve.

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Non qu’il soit déshonorant, ce disque reporté, paraît-il, en raison des incendies ayant ravagé Los Angeles (son hommage Take Me Back to L.A. semble en effet pour le moins décalé au regard de l’actualité), s’avère dans l’ensemble déceptif. Malgré quelques réussites (The Abyss avec Lana Del Rey), cet objet invitant à vite tourner la page (Hurry Up Tomorrow) donne surtout l’impression d’une machinerie moulinant sur des automatismes mélodiques.

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Les citations du Thriller de Michael Jackson (Wake Me Up) ou du standard de Nina Simone Wild Is the Wind recyclé sur fond de vocodeur n’y changeront rien, bien au contraire : elles ne rendent la comparaison que plus cruelle encore avec un artiste ne semblant plus savoir comment il s’appelle. Ça tombe bien : le chanteur a décidé de revenir à son nom d’état civil.

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★ Hurry Up Tomorrow, The Weeknd, (Polydor/Universal).