Quatre-vingt-quatorze. C’est le nombre d’élus que compte désormais le groupe macroniste à l’Assemblée nationale depuis le départ de Belkhir Belhaddad. Dans un entretien au Figaro publié ce vendredi 7 février, le député de la Moselle a annoncé quitter le groupe présidé par l’ancien Premier ministre Gabriel Attal.
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Il n’a pas apprécié la décision d’Ensemble pour la République de voter la proposition de loi LR visant à restreindre davantage le droit du sol à Mayotte. « La position du groupe ne correspond pas du tout aux engagements que j’avais pris lors des élections législatives », indique l’ancien socialiste.
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La loi votée ce jeudi prévoit que l’obtention de la nationalité française pour les enfants nés à Mayotte soit désormais conditionnée à la résidence régulière sur le sol français, au moment de la naissance, des deux parents (et non plus d’un seul), depuis au moins un an (et non plus trois mois).
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« À travers cette position, le chemin a été pris d’un glissement vers les idées du Rassemblement national », assure-t-il. Et d’ajouter : « C’est la raison pour laquelle j’ai décidé de quitter le groupe Ensemble pour la République ». Il déplore également la volonté de François Bayrou de lancer « un débat public approfondi » sur l’identité française.
Désormais, l’ancien membre du microparti de l’aile gauche de la macronie Territoires de progrès siège en non-inscrit. Il se « laisse le temps de la réflexion » et n’a pour l’heure pas choisi de rejoindre un autre groupe parlementaire.
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