Vladimir Poutine loue son armée. Ce dimanche 23 février, lors d’une cérémonie organisée pour la Journée des défenseurs de la patrie, le président russe a jugé que Dieu et le destin avaient confié à lui et à son armée « la mission » de « défendre la Russie ». Et d’assurer, à la veille du troisième anniversaire de l’assaut contre l’Ukraine : « Le destin l’a voulu ainsi, Dieu l’a voulu ainsi, si je puis dire. Une mission aussi difficile qu’honorable, défendre la Russie, a été placée sur nos et vos épaules réunies ».
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En outre, le maître du Kremlin a souligné sa volonté « inchangée » de renforcer son armée face aux « changements rapides » en cours dans le monde. Une façon d’après lui de garantir la « souveraineté présente et future » de la Russie. « Nous continuerons à améliorer les capacités de combat de l’armée et de la marine, leur préparation au combat en tant que composante essentielle de la sécurité de la Russie », a-t-il ajouté.
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Ces propos interviennent en plein rapprochement avec les États-Unis de Donald Trump. Le président américain et son homologue russe se sont notamment entretenus une heure et demie au téléphone, le 12 janvier dernier. Depuis, des premiers pourparlers russo-américains ont eu lieu en Arabie saoudite. Vladimir Poutine a jugé, ce dimanche, « prometteur » ce dialogue avec le nouveau locataire de la Maison-Blanche. « Il est important que rien ne vienne gêner la mise en œuvre de leur volonté politique », a de son côté déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.
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Moscou a d’ailleurs annoncé la tenue d’une nouvelle réunion avec des diplomates américains en fin de semaine prochaine. « Nous sommes ouverts aux contacts avec les États-Unis, en particulier sur les sujets qui fâchent dans nos relations bilatérales. Nous attendons des progrès réels lors de la réunion prévue en fin de semaine », a indiqué Sergueï Riabkov, le vice-ministre russe des Affaires étrangers. Cette réunion se fera « au niveau des responsables de départements des ministres des Affaires étrangères des deux pays », a-t-il précisé.
En substance, Moscou est prêt à accepter la fin des hostilités avec l’Ukraine contre le renoncement de celle-ci à l’Otan et la garantie de conserver le contrôle des territoires ukrainiens actuellement occupés par l’armée russe. Mais aussi contre le retrait des forces de l’Otan d’Europe orientale et une réorganisation de l’architecture sécuritaire européenne.
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