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EXCLUSIF – David Lappartient, candidat à la tête du CIO : «L’affaire est loin d’être gagnée, mais j’y crois»



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9 Mar 2025
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EXCLUSIF – David Lappartient, candidat à la tête du CIO : «L’affaire est loin d’être gagnée, mais j’y crois»
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Lorsqu’il s’engage, c’est pour gagner. En septembre 2017, challenger face à Brian Cookson, il fait chuter le Britannique et prend les rênes de la puissante Union cycliste internationale (UCI), devenant le premier Français depuis soixante ans à occuper ce poste, auquel il a été réélu en 2021. Auparavant, il avait dirigé la Fédération française et l’instance européenne de la petite reine, son sport de prédilection. En 2023, au terme d’une campagne éclair pour la présidence du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), il succède à Brigitte Henriques, démissionnaire. L’antenne hexagonale du Comité international olympique (CIO) traversait alors une grave crise de gouvernance.

À peine intronisé, l’infatigable homme de terrain s’engage dans le dossier Alpes 2030 qui, à la surprise générale, est désigné pour accueillir les Jeux d’hiver dans cinq ans. Menant sa vie à cent à l’heure, le dynamique quinquagénaire est une personnalité politique aguerrie. Ancien maire de Sarzeau (2008-2021), au sud de Vannes, il dirige actuellement le conseil départemental du Morbihan. Pour le CIO, il fait face à six concurrents : le redoutable Britannique Sebastian Coe, l’Espagnol Juan Antonio Samaranch Junior, le prince Fayçal al-Hussein de Jordanie, l’ex-nageuse zimbabwéenne Kirsty Coventry, le businessman suédois Johan Eliasch et le Japonais Morinari Watanabe. Ce qui ne l’empêche pas de croire en sa bonne étoile. Comme toujours.

Le JDD. Pourquoi êtes-vous candidat ?

David Lappartient. Je suis féru de l’olympisme, de ses valeurs et de ce qu’apportent les Jeux. J’ai envie de continuer à servir le mouvement olympique de manière très large. Et je pense que mon expérience en tant que président de l’UCI et du CNOSF peut également servir le CIO. Donc, j’ai envie, je suis prêt et j’ai l’enthousiasme, finalement, d’être candidat.

Jusqu’à présent, vos candidatures ont été couronnées de succès…

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C’est vrai, j’ai gagné toutes les élections comme maire, président de département, de la Fédération française de cyclisme, de l’Union européenne de cyclisme puis de l’Union cycliste internationale, ou encore la candidature des JO de 2030. Là, on s’attaque au CIO, qui est l’instance suprême de gouvernement du sport. L’affaire est donc loin d’être gagnée, mais j’y crois.

« La Russie n’a pas vocation à être indéfiniment suspendue »

J’y mets la même énergie que dans toutes les élections. J’essaie de convaincre mes collègues de la qualité de ma candidature. J’ai plutôt de bons retours. Maintenant, comment cela se traduira-t-il dans les urnes ? J’ai le sentiment à l’heure où l’on se parle que je suis toujours dans la course de ceux qui peuvent gagner.

N’est-ce pas un handicap d’être un candidat européen pour succéder à l’Allemand Thomas Bach ?

Mes collègues ne vont pas forcément raisonner comme ça. J’ai presque rencontré une centaine de membres. Je sens que ce qui va les guider, c’est le leadership, la capacité à mener l’institution. Thomas Bach est un grand président. Ce ne sera pas facile de lui succéder. Mais les membres [du CIO] ne regardent pas forcément si on a été un athlète, si on est Européen, si on est un homme, une femme…

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Ce qu’ils veulent voir, c’est la capacité d’un président à faire face aux défis qui nous attendent : l’intelligence artificielle, le numérique, l’instabilité du monde actuel. Il faut quelqu’un d’une génération capable de comprendre ces enjeux et qui soit aussi suffisamment expérimenté pour gérer de tels défis. Et je pense être dans la force de l’âge pour cela.

Derrière les valeurs de l’olympisme, la présidence du CIO est effectivement un poste très politique…

Oui, c’est un poste diplomatique et politique, même si mon manifeste est « le sport au cœur ». Je souhaite que nous restions une institution centrée sur le sport, politiquement neutre et autonome. Pour autant, on vit dans un monde où les défis géopolitiques sont partout. Nous sommes de facto une organisation où ces enjeux sont prégnants. Et il faut un président capable de les comprendre et de ne pas commettre des erreurs diplomatiques ou politiques.

Quelle est votre position par rapport aux athlètes russes ?

Ma position est très claire, elle est alignée sur celle que le président Bach a prise. Le sport n’est pas un outil de sanction. Nous sommes au contraire au service du rassemblement. Je dirais même que seul le sport reste capable d’unir les gens. S’agissant des Russes, je crois qu’un peuple n’a pas vocation à être indéfiniment suspendu. Les raisons qui ont conduit à cette suspension sont connues. C’est parce que le Comité olympique russe a intégré dans son périmètre des territoires qui aujourd’hui sont ceux d’un pays souverain qui s’appelle l’Ukraine, dans des limites qui sont reconnues par les traités internationaux. Cela dit, un athlète ne doit pas être discriminé parce qu’il est titulaire de tel ou tel passeport.

Vos mandats à la tête de l’UCI sont notamment marqués par une ouverture sur l’Afrique. Quelles seraient vos grandes orientations comme président du CIO ?

C’est vrai que j’ai souhaité que l’UCI se développe en Afrique et nous aurons d’ailleurs cette année, pour la première fois en 125 ans d’existence, les championnats du monde de cyclisme sur route sur le continent [au Rwanda]. Donc, quand on veut, on peut. Au niveau du CIO, je souhaite que nous allions dans des régions dans lesquelles nous ne sommes jamais allés. Je rêve d’organiser un jour des Jeux olympiques en Afrique, par exemple. Il faut permettre à tous les athlètes d’avoir les mêmes chances et les mêmes opportunités. Il faudrait peut-être installer des antennes régionales olympiques, comme on en a en cyclisme avec les centres continentaux qui permettent de détecter et former les talents.

Êtes-vous favorable aux sports additionnels, qui ont tendance à disparaître aussi vite qu’ils apparaissent ? On pense au karaté à Tokyo en 2021 et à la breakdance à Paris en 2024…

Les Jeux olympiques ne doivent pas vivre en vase clos. Il y a des disciplines qui se développent. Ce n’est pas inintéressant de les avoir, pour peu qu’elles aient une certaine universalité. Ce n’est d’ailleurs peut-être pas le cas de toutes les disciplines de Los Angeles 2028 [le flag football, la crosse, le baseball-softball, le cricket et le squash, NDLR]. Cela étant dit, je suis assez ouvert aux disciplines nouvelles, mais il y a une contrainte. La Charte olympique fixe un nombre maximum d’athlètes [à 10 500]. Donc, si on en rajoute d’un côté, il faut en enlever de l’autre. Car il faut lutter contre le gigantisme des Jeux.

Si vous gagnez l’élection, vous serez président du CIO lors des Jeux d’hiver 2030 dans les Alpes. La récente mise en place du comité d’organisation, présidé par Edgar Grospiron, n’a pas été aisée…

Le CIO nous a dit que l’accouchement des comités d’organisation est toujours un peu compliqué. Néanmoins, ces Jeux olympiques d’hiver doivent être au service de la montagne française et de sa préservation. On est à un tournant [écologique]. Paris 2024 a marqué une avancée considérable : − 54 % d’émissions carbone par rapport à Londres 2012.

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Les JO 2030 doivent marquer le même tournant pour les Jeux d’hiver. Les Jeux olympiques sont nés dans la Grèce antique. Ils ont été rénovés par Pierre de Coubertin, ici, en France, et ils ont été presque rénovés de nouveau avec Paris 2024. Je gage qu’on aura la même chose en 2030.

En cas de victoire, serez-vous un président du CIO à plein temps ?

Si je suis élu, je ne me représenterai pas à la présidence du CNOSF en juin et je serai obligé de démissionner de mon mandat de président du conseil départemental du Morbihan. Je ne me représenterai pas non plus à la présidence de l’UCI en septembre prochain. Je serai focalisé à 100 % sur ma mission. À fond. Je suis prêt. J’en ai envie.

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