
Vladimir Poutine ne prend pas à la légère les ambitions de Donald Trump concernant le Groenland. Alors que le président américain lorgne depuis des semaines sur ce territoire autonome appartenant au Danemark, et que son vice-président J.D. Vance effectuera une visite sur place ce vendredi, le chef d’État russe a tenu à s’exprimer sur le sujet. « Il s’agit de projets sérieux de la part des États-Unis concernant le Groenland, projets qui ont des racines historiques anciennes », a déclaré le maître du Kremlin lors d’une conférence de presse sur l’Arctique, à Mourmansk, ce jeudi 27 mars.
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Le dirigeant russe s’est d’ailleurs dit inquiet que l’Arctique se transforme en « tremplin pour d’éventuels conflits ». « Il est évident que le rôle et l’importance de l’Arctique, tant pour la Russie que pour le monde entier, ne cessent de croître », a-t-il souligné. Avant d’ajouter que « malheureusement, la concurrence géopolitique, la lutte pour les positions dans cette région, s’intensifie également ».
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Dans ce contexte, Vladimir Poutine a annoncé plusieurs mesures pour développer économiquement le Grand Nord russe : la rénovation des villes de l’Arctique, le développement des capacités de transport par trois, notamment via de meilleures liaisons ferroviaires entre la Sibérie, l’Oural et le Grand Nord ou encore le renforcement de l’extraction des matières premières et de la construction navale.
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Le président russe s’est également montré enclin à collaborer avec des « pays amis » dans l’Arctique, et même avec des gouvernements occidentaux « s’ils se montrent intéressés ». Vladimir Poutine y voit la possibilité de développer le transport commercial sur la Route maritime du Nord, dont le passage est rendu possible par la fonte des glaces.
La veille, mercredi 26 mars,Donald Trump avait une nouvelle fois fait part de sa volonté d’acquérir le Groenland, malgré l’opposition claire des autorités danoises, martelant : « Nous avons besoin du Groenland pour la sécurité internationale. Il nous le faut. »
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