« Nous le faisons tous les jours, à chaque fois que je trouve l’un de ces cinglés. » Par le terme « cinglé », Marco Rubio évoque les étudiants étrangers bénéficiant d’un visa américain et ayant participé à des manifestations contre Israël. Lors d’un déplacement au Guyana ce jeudi 27 mars, le secrétaire d’État américain a annoncé que les visas de « plus de 300 » de ces personnes avaient été annulés. Avant d’ajouter : « À un moment donné, j’espère que nous arriverons au bout parce que nous nous serons débarrassés d’eux. »
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Lors de sa campagne présidentielle, Donald Trump a tout particulièrement dénoncé les manifestations propalestiniennes, qui condamnaient l’offensive menée par Israël dans la bande de Gaza après les massacres du 7 octobre, et le soutien apporté par l’administration Biden à l’État hébreu. Le président américain a également pointé du doigt les universités dans lesquelles se déroulaient ces protestations et promis d’expulser les activistes pro-Palestine.
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Marco Rubio se veut ferme envers les ressortissants étrangers qui accusent Israël de « génocide » et appellent à « libérer la Palestine ». Il y a une semaine, Mahmoud Khalil, étudiant syrien de Columbia à New York, a été arrêté et conduit en Louisiane en vue de son expulsion, et ce, alors qu’il possède un statut de résident permanent sur le territoire.
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De même, une étudiante turque a été interpellée à l’université Tufts dans le Massachusetts, après avoir rédigé une tribune dans un journal du campus. Dans cet article d’opinion, elle demandait à l’université de reconnaître le « génocide » en Palestine.
L’élue démocrate du Massachusetts, Ayanna Pressley, a accusé l’administration Trump de commettre « une violation horrifiante des droits constitutionnels », appelant à la libération de l’étudiante. Le gouvernement a toutefois assuré que la protection constitutionnelle de la liberté d’expression ne s’appliquait pas aux personnes qui ne sont pas citoyens américains, et que ces manifestations pro-Palestine généraient un climat dangereux pour les étudiants juifs.
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