Un individu, accusé d’avoir tué à coups de couteau un sexagénaire lors d’un cambriolage raté à Bobigny (Seine-Saint-Denis), a été arrêté ce 21 mars à Nancy (Meurthe-et-Moselle), relate le Parisien. Ce ressortissant algérien de 28 ans, sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF), est également accusé du meurtre d’un chef d’entreprise à Martigues (Bouches-du-Rhône) deux jours plus tôt.
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Le 17 mars dernier, dans un hôtel de la ville du sud de la France, un chef d’entreprise avait en effet été retrouvé mort dans des circonstances mystérieuses. C’est un employé de l’hôtel qui, vers 13 heures, avait découvert le cadavre de la victime qui, d’après la Dépêche du Midi, s’était enregistrée auprès de l’accueil comme étant en présence de « son compagnon ». Quelques heures plus tard, ledit « compagnon » a été vu sur les images de vidéosurveillance quittant l’hôtel, avec dans les bras une mallette. Une enquête avait été ouverte.
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Deux jours plus tard, à Bobigny (Seine-Saint-Denis), un voleur tombe nez à nez avec un vieil homme dans une habitation de la rue des Muguets. Le sexagénaire est alors lardé de 29 coups de couteau dans un déchaînement de violence. Le meurtrier va ensuite cambrioler une vingtaine de maisons, avant de monter dans un train pour l’Allemagne. Mais la police est parvenue à l’interpeller à Nancy. Le suspect possédait en sur lui le téléphone portable d’une de ses victimes, grâce auquel les forces de l’ordre ont pu le localiser.
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L’enquête a alors rapidement établi un lien entre les deux assassinats. Déjà connu des services de police, le suspect serait à l’origine des deux drames, en témoignent soupçon les analyses ADN effectuées par les enquêteurs. Une évaluation psychologique n’a, pour sa part, révélé « aucun problème » chez l’individu, qui a été placé en garde à vue.
Le ressortissant algérien sous OQTF a été mis en examen pour « vol avec violence ayant entraîné la mort » dans l’affaire de Bobigny. Connu sous différentes identités, il a déjà avoué le meurtre du sexagénaire en région parisienne. Placé en détention provisoire, il devrait désormais être prochainement entendu à propos de l’assassinat de Martigues.
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