« Rien ne justifie ces pressions » : le ministre français des Affaires étrangères n’entend pas fermer les yeux sur les velléités américaines d’acquisition du Groenland. Ce mercredi 2 mars, Jean-Noël Barrot a ainsi déclaré, selon des propos rapportés par l’AFP : « Les frontières de l’Europe ne sont pas négociables et l’intégrité territoriale des pays de l’Otan ne l’est pas davantage. »
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Donald Trump a déclaré à de multiples reprises son souhait d’intégrer le territoire autonome danois aux États-Unis, et n’exclut pas d’avoir recours à la force militaire pour arriver à ses fins. Dans ce contexte, le vice-président américain J.D. Vance s’est rendu sur le territoire arctique, d’où il a reproché à Copenhague son inaction supposée vis-à-vis de la population groenlandaise.
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La Première ministre danoise, Mette Frederiksen, a récemment dénoncé des critiques « injustes » de la part des Américains, leur rappelant que le Danemark avait été à leurs côtés « dans des situations très difficiles », en référence à l’engagement du pays scandinave aux côtés des troupes américaines, notamment en Irak et Afghanistan.
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« Nous sommes ouverts aux critiques, mais, pour être tout à fait honnête, nous n’apprécions pas le ton sur lequel elles ont été formulées », a en outre déploré le chef de la diplomatie danoise, Lars Lokke Rasmussen, dans une vidéo diffusée en anglais sur les réseaux sociaux. « Ce n’est pas ainsi que l’on s’adresse à ses proches alliés, et je considère toujours le Danemark et les États-Unis comme des proches alliés », a-t-il ajouté.
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