L’aide publique accordée à la restauration de Notre-Dame de la Garde ne passe pas… du moins pour certains. Des militants de La France insoumise (LFI) dans les Bouches-du-Rhône sont vent debout contre le financement accordé par les collectivités territoriales aux travaux de rénovation de la basilique marseillaise.
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Le chantier à 2,8 millions d’euros a commencé début janvier et vise à sécuriser une partie de la basilique et sa statue, qui sera d’ailleurs entièrement recouverte de feuilles d’or. Pour financer les travaux, le diocèse a fait un appel aux dons et a pu bénéficier d’aides publiques, ce que déplorent les militants du parti de gauche radicale.
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D’après un communiqué diffusé ce mercredi 2 avril, la mairie de Marseille a ainsi accordé une subvention de 500 000 euros en décembre dernier. La métropole et le département ont eux aussi fourni 700 000 euros et la région a donné 500 000 euros pour permettre la rénovation. « Total : 1,7 million d’euros », dénoncent les militants.
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« Rien n’oblige à verser le moindre argent public prélevé sur les budgets des collectivités locales, alors que les besoins de la population de Marseille et du département sont immenses », pointent-ils en rappelant que Notre-Dame-de-la-Garde n’est « ni classée, ni un bâtiment public » et appartient au « diocèse catholique ». Ils ont d’ailleurs accusé les collectivités de faire « pleuvoir l’argent public ».
La charge de LFI a fait bondir plusieurs élus locaux. À commencer par Martine Vassal, qui a écrit sur X : « Honte à vous ! S’attaquer à la Bonne Mère ! Oui Messieurs Sébastien Delogu et Manuel Bompard, je suis fière de participer au financement de notre Bonne Mère. » La présidente du département et de la métropole critique le « communautarisme écœurant » de LFI : « Vous ne respectez ni Marseille, ni la France », charge-t-elle. Et de rappeler que Notre-Dame de la Garde est « inscrite dans le cœur de chaque Marseillais ».
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« Ce débat n’a pas de sens », glissent des proches de Renaud Muselier, président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, au Figaro. Dans un communiqué du 10 janvier dernier, le maire de Marseille, Benoît Payan, rappelait pour sa part que la basilique est « le symbole de notre ville, sa protectrice, un joyau patrimonial et culturel qui fait sa renommée dans le monde entier ».
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