
Un homme de 76 ans a été interpellé ce mardi à La Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine) pour avoir menacé de mort Bénédicte de Perthuis, la présidente du tribunal judiciaire de Paris qui a prononcé la condamnation de Marine Le Pen, rapporte Le Parisien. Il a été placé en garde à vue pour « menaces de mort à l’encontre d’un magistrat » et « outrage à magistrat dans l’exercice de ses fonctions » dans les locaux de la Brigade de répression de la délinquance aux personnes, chargée des investigations, détaille le quotidien.
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Lundi dernier, Marine Le Pen a été reconnue coupable de détournement de fonds publics dans le cadre du procès des assistants parlementaires européens du FN. La cheffe de file des députés RN a notamment été condamnée à cinq ans d’inéligibilité avec exécution immédiate. Un jugement qui pourrait l’empêcher d’être candidate à l’élection présidentielle de 2027, malgré son appel, et qui suscite la colère dans une partie de l’opinion. C’est d’ailleurs dans la foulée de cette annonce que le mis en cause a publié sur son compte X une image de guillotine, accompagnée du message : « Ce que mérite cette salope », en référence à la présidente du tribunal.
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Depuis le délibéré, les magistrats ayant rendu la décision, en particulier Bénédicte de Perthuis, sont la cible de menaces très virulentes ayant mené au placement sous protection policière de cette dernière. La magistrate bénéficie de patrouilles renforcées et rondes régulières autour de son domicile. Selon le parquet de Bobigny, l’enquête vise « des propos publiés sur les réseaux sociaux », susceptibles de relever de plusieurs qualifications pénales : « cyberharcèlement », « menaces de mort », « injures publiques » et « divulgation d’informations personnelles exposant à un risque d’atteinte à la personne ou aux biens ». Des faits comportant une circonstance aggravante : les victimes sont dépositaires de l’autorité publique.
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Une autre enquête avait été ouverte en début d’année, à la suite de « menaces de mort » publiées sur le site Riposte Laïque, après les réquisitions du ministère public. Ces menaces visaient la magistrate qui avait présidé l’audience ainsi que les deux procureurs ayant requis contre les prévenus, dont Marine Le Pen. Cinq personnes mises en cause ont été identifiées et seront entendues lors de leur convocation.
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