Certains détails de ce terrible dossier rappellent la non moins sordide affaire des viols de Mazan… Selon les informations du Parisien, un certain Christophe B. est au centre d’une enquête pour des viols barbares commis notamment sur son ex-compagne. Cette femme d’une quarantaine d’années, que le quotidien francilien a renommée Sophie, dit avoir subi des viols et des humiliations sexuelles à de multiples reprises par de nombreux individus. Elle a déposé plainte en 2023 après trois ans de relation toxique avec ex-conjoint. Ce dernier, adepte du libertinage, est accusé de l’avoir manipulé et de lui avoir imposé des relations sexuelles avec d’autres hommes. Les scènes auraient d’ailleurs été filmées et diffusées en ligne.
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Christophe B. et trois autres individus ont été mis en examen à Bordeaux pour « viols avec acte torture et barbarie », indiquent Le Parisien et Le Monde. Trois d’entre eux ont été placés en détention provisoire. Si sa détention était aussi requise, le quatrième homme a réclamé un débat différé devant le juge des libertés et de la détention.
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Orgies et soumission chimique
L’affaire pourrait être bien plus vaste qu’il n’y paraît. Des dizaines de suspects pourraient être impliqués dans ces soirées libertines. En juillet 2024, Christophe B. avait été placé en garde à vue pendant une douzaine d’heures. Une perquisition menée à son domicile à Reignac, en Gironde, a permis de retrouver des dizaines de supports numériques dans lesquels se trouvaient des milliers de photos et de vidéos d’actes sexuels.
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Des dizaines d’hommes apparaissaient sur ces images. Les enquêteurs ont aussi pu constater la forte souffrance des femmes victimes de ces relations sexuelles qui seraient non consenties. Le procureur de Bordeaux confirme que l’une d’elles aurait même pu être victime de soumission chimique.
Au moins six victimes
À l’image de l’affaire des viols de Mazan, certains auraient été recrutés sur des réseaux sociaux libertins pour participer à ces orgies. Une cinquantaine d’hommes pourraient être impliqués, relate Le Parisien. Six ex-compagnes de Christophe B. ont également été identifiées par les enquêteurs à ce stade de l’enquête. Auditionnées, elles ont assuré qu’elles se trouvaient sous l’emprise du quinquagénaire et qu’elles étaient forcées à pratiquer ces actes libertins. L’enquête ouverte par le parquet de Libourne a été transférée au pôle criminel de Bordeaux, où deux juges d’instruction ont été saisis.
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