
Bruno Retailleau était en visite à Rabat ce lundi 14 avril. À l’issue de sa rencontre avec son homologue Abdelouafi Laftit, le ministre français de l’Intérieur a annoncé la création d’un groupe de travail franco-marocain. Ce partenariat devra faciliter la vérification de la nationalité des étrangers en situation irrégulière et « améliorer la coopération pour les réadmissions » de ces migrants clandestins dans leur pays d’origine.
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Selon Bruno Retailleau, ce groupe mixte permettra « d’instruire la nationalité marocaine ou non d’un certain nombre de clandestins, d’étrangers en situation irrégulière ». L’objectif : accroître l’efficacité des procédures de retour. Les deux ministres ont affiché leur volonté commune de coopération dans cette nouvelle méthode. Dans un communiqué, Abdelouafi Laftit a confirmé « l’engagement total » du Maroc à œuvrer à l’élaboration d’un référentiel commun.
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Cette initiative s’inscrit dans un contexte de réchauffement des relations entre Paris et Rabat. Après plusieurs années de tensions, les rapports se sont apaisés à la suite de la reconnaissance, à l’été 2024, par la France de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental – un geste hautement symbolique pour le royaume chérifien.
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Entre 2021 et 2022, la France avait réduit de moitié le nombre de visas accordés aux ressortissants marocains pour inciter le Maroc à accepter le retour de ses citoyens expulsés, provoquant une crispation diplomatique durable.
Le déplacement de Bruno Retailleau fait suite à la visite du président Emmanuel Macron en octobre dernier. À cette occasion, le chef de l’État avait annoncé un « partenariat renforcé » entre les deux pays, axé sur la lutte contre l’immigration clandestine et les réseaux de trafics. La question des laissez-passer consulaires, dont l’absence bloque régulièrement les expulsions, figurait déjà au cœur des discussions.
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