Une application « trop stricte du modèle de la laïcité » dans les lycées français d’Algérie ? C’est ce que dénonce une association de parents d’élèves dans le quotidien El Khabar. D’après Le Figaro, selon l’organisation, « toute manifestation religieuse : port du voile, expressions liées à la pratique religieuse comme le fait de jeûner ou de prier, ou toute référence à la foi islamique » serait ainsi interdite dans ces établissements.
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L’association aurait également « appelé la représentation diplomatique française en Algérie à ouvrir une enquête urgente et à revoir les modalités de gestion » des lycées internationaux à Alger, Oran et Annaba en exigeant « un enseignement équitable et juste pour tous les élèves, sans discrimination ». Une plainte aurait également été déposée pour demander l’ouverture d’une enquête judiciaire sur le respect des lois nationales et celui des accords bilatéraux.
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« Si ces personnes ont envie que leurs enfants vivent pleinement l’islam, il y a d’autres écoles »
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Selon le quotidien algérien, ces parents d’élèves ont présenté des documents officiels et des témoignages dénonçant de « graves violations » affectant le fonctionnement de ces établissements français en Algérie. Les représentants des parents ont évoqué des « problèmes juridiques et éthiques touchant au cœur du processus éducatif, contraires aux valeurs nationales et aux lois algériennes ».
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Du côté de l’Apleiad, association historique des parents d’élèves, ces accusations sont perçues comme obscures. « On ne comprend pas ce qu’il se passe. À aucun moment, nous, parents, n’avons été informés de ces récriminations. La religion n’a jamais été un sujet lors de nos discussions. Et si ces personnes ont envie que leurs enfants vivent pleinement l’islam, il y a d’autres écoles pour cela en Algérie, personne ne les oblige à rester au lycée français », témoigne la mère d’un élève au Figaro. « On a l’impression que ces parents essaient d’importer des sujets d’actualité en France, comme le voile à l’école, ce qui est absolument hors sujet chez nous », ajoute-t-elle.
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