Black Mirror : une nouvelle saison glaçante sur les dérives de l’intelligence artificielle
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15/04/2025 à 10:03

Ce nouvel opus s’ouvre sur un classique du genre, emblématique de l’esprit de la série : lorsque la technologie s’invite dans notre vie jusqu’à en prendre le contrôle pour mieux la détruire… L’épisode « Des gens ordinaires » met ainsi en scène un couple, éperdument amoureux, brutalement séparé par la maladie. Son épouse (incarnée par l’excellente Rashida Jones) plongée dans le coma et désormais condamnée, le mari décide de l’inscrire à Rivermind, un nouveau programme capable de la maintenir en vie… à condition que son cerveau soit constamment connecté au réseau de la société.
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Mais ce « miracle » a un coût astronomique et des conséquences délirantes (elle se met à réciter des slogans publicitaires inconsciemment !) qui précipitent leur rupture. Une pépite qui s’impose parmi les meilleurs crus de la série depuis sa création (2011), en examinant les dérives technologiques qui nous guettent et les limites humaines face à l’instinct de survie.
Les dangers de l’IA
Tout aussi brillant, « Eulogie » revisite le fantasme du premier amour perdu. Grâce à un dispositif permettant de plonger (littéralement) dans ses souvenirs photographiques, un homme solitaire « déambule » dans son passé pour percer le mystère de la femme qui lui a brisé le cœur trente ans plus tôt. Bouleversant.
Terriblement d’actualité
Bien plus sombre, « De simples jouets » invite à suivre l’interrogatoire (par la police) d’un marginal, accro à un étrange jeu vidéo datant des années 1980. Totalement tordu et dérangeant, mais d’une étonnante finesse et avec un dénouement délicieusement jubilatoire. Si le reste est un cran en dessous, à l’image de cette (interminable) suite d’« USS Callister », le célèbre épisode de la quatrième saison, cette nouvelle salve de Black Mirror tient toutes ses promesses.
Explorant avec une maîtrise rare et une clairvoyance perturbante les dangers et (parfois) l’absurdité de l’essor d’une intelligence artificielle finalement bien plus artificielle qu’intelligente. Terriblement d’actualité.
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Black Mirror (saison 7) ★★★, de Charlie Brooker, avec Paul Giamatti, Rashida Jones, Siena Kelly, Peter Capaldi. Six épisodes de 60 minutes. Disponible.

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