
Véhicules brûlés, coups de feu sur les portes d’un établissement… Dans la nuit de lundi à mardi 15 avril, une vague d’attaques a frappé les prisons de Toulon (Var), Marseille (Bouches-du-Rhône), Valence (Drôme), Nîmes (Gard), Luynes (Indre-et-Loire), Villepinte (Seine-Saint-Denis) et Nanterre (Hauts-de-Seine), selon le ministère de la Justice.
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« Plusieurs établissements pénitentiaires ont fait l’objet d’incendies de véhicules, le centre pénitentiaire de Toulon a quant à lui fait l’objet de tirs à l’arme automatique cette nuit », a annoncé la Chancellerie ce mardi matin. Le ministre de la Justice Gérald Darmanin se rendra à Toulon dans l’après-midi pour apporter son soutien aux agents et devrait s’exprimer sur place.
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Aux alentours d’une heure du matin, le sas d’entrée de la prison a été visé par des tirs d’arme automatique. Les tireurs se trouvaient à bord d’une voiture avec plusieurs individus. Les gendarmes ont découvert sur place sept impacts sur la porte et plusieurs étuis de munitions au sol. Personne n’a toutefois été blessé. À Luynes, des véhicules ont été brûlés sur le parking de l’établissement, tout comme à Valence où un individu à trottinette a mis le feu à des voitures devant le centre pénitentiaire.
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Selon BFMTV, ces attaques sont coordonnées et auraient été planifiées en réaction à la création des prisons de haute sécurité par le ministre de la Justice, Gérald Darmanin. Mais d’après Le Parisien, il pourrait s’agir de raids perpétrés par des groupes d’ultragauche. Certains sites anarchistes avaient en effet diffusé des appels à s’en prendre à des prisons, vues comme symbole d’oppression de l’État.
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