
Benyamin Netanyahou tente de convaincre Emmanuel Macron. Lors d’un entretien téléphonique ce mardi 15 avril, le Premier ministre israélien a assuré au chef de l’État français que l’établissement d’un État palestinien serait « une énorme récompense pour le terrorisme ».
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Le président avait annoncé le 10 avril dernier que la France pourrait reconnaître un État palestinien en juin, à l’occasion d’une conférence coprésidée avec l’Arabie saoudite aux Nations unies à New York. « On doit aller vers une reconnaissance et donc dans les prochains mois on ira », avait-il affirmé.
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Ce dimanche 13 avril, Benyamin Netanyahou avait déjà qualifié de « grave erreur » ce projet. Selon lui, cela favoriserait « un État dont la seule aspiration est la destruction d’Israël ». De leur côté, l’Autorité palestinienne avait salué « un pas dans la bonne direction » et le mouvement terroriste Hamas « une étape importante » pour l’avancée des droits des Palestiniens.
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Depuis le début de la guerre à Gaza déclenchée par l’attaque meurtrière du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, les appels à une « solution à deux États » se sont multipliés. En mai 2024, l’Irlande, la Norvège et l’Espagne ont franchi le pas en reconnaissant la Palestine, suivis par la Slovénie en juin. Au total, près de 150 pays reconnaissent un tel État.
Au téléphone avec Benyamin Netanyahou, Emmanuel Macron a également évoqué la libération des otages détenus à Gaza. « Une priorité absolue », selon le locataire de l’Élysée. Un nouveau cessez-le-feu serait également « la seule façon d’assurer la libération des otages toujours retenus par le Hamas ». Ce mardi 15 avril, le Hamas a indiqué qu’il répondrait « très probablement » et « d’ici 48 heures » à une proposition israélienne de cessez-le-feu dans la bande de Gaza. Le chef d’État français réclame aussi l’ouverture de « tous les points de passage de l’aide humanitaire », afin de mettre fin au « calvaire que vivent les populations civiles de Gaza ».
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