De nouvelles attaques contre les prisons ont été commises dans la nuit du mardi 15 au mercredi 16 avril. Comme l’a appris BFMTV de source policière, trois véhicules ont été incendiés sur le parking du centre de détention de Tarascon, dans les Bouches-du-Rhône. Le secrétaire général de l’Ufap Unsa Justice, Emmanuel Chambaud, a fait savoir à BMTV que le véhicule d’un représentant du personnel de la prison d’Aix-Luynes a aussi été mis à feu devant chez lui.
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Un autre incendie s’est déclaré dans le hall d’immeuble où réside un agent pénitentiaire de la prison de Meaux-Chauconin-Neufmontiers, en Seine-et-Marne. Le tag DDPF, Défense des prisonniers français, a été inscrit sur le mur du bâtiment. Le DDPF est le groupe ayant revendiqué les multiples attaques commises contre des prisons dans la nuit de lundi à mardi.
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De nombreux centres pénitentiaires, notamment à Toulon, Marseille, Nanterre ou Villepinte, ont été pris pour cible. La prison de Toulon-La Farlède a même fait l’objet de tirs à l’arme automatique, indiquait la Chancellerie mardi matin. Gérald Darmanin s’est rendu sur place dans l’après-midi et a dénoncé « une attaque terroriste ».
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Le garde des Sceaux a promis que « la République ne reculera pas » devant ces « intimidations ». Une enquête a été ouverte par le Parquet national antiterroriste (Pnat) et confiée à la sous-direction antiterroriste de la Direction nationale de la Police judiciaire (DCPJ), aux directions zonales de la Police nationale concernées et à la Direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI).
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