On connaît, pour l’avoir dénoncée à de multiples reprises, la stratégie de grignotage de la République par l’islam radical et les Frères musulmans. On attend d’ailleurs avec intérêt la publication du rapport demandé par Gérald Darmanin, alors ministre de l’Intérieur, à l’ambassadeur Gouyette et au préfet Courtade sur la dangerosité de cette confrérie… Pourquoi n’est-il pas encore rendu public ?
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Éducation, sport, vie quotidienne, police des mœurs… Tous les domaines de notre quotidien sont confrontés à ces attaques en règle contre les principes de la République et de la laïcité. Si on a pu dénoncer l’imam Google, la radicalisation en ligne et les méfaits des sites et des prêcheurs de haine, la question de l’usage, par ces ingénieurs du chaos, de l’intelligence artificielle pose de nouveaux enjeux sécuritaires comme arme redoutable au service de la déstabilisation de notre République.
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« Les Frères musulmans ont ouvert un nouveau front : celui de la guerre narrative »
Les Frères musulmans exploitent les réseaux sociaux pour amplifier leurs récits islamistes. Autrefois limités à certaines mosquées ou quartiers, les propagandistes fréristes atteignent aujourd’hui une audience massive, grâce aux algorithmes et à l’IA. Les contenus partagés désorientent et affaiblissent les communautés. Ils circulent vite, trop vite.
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Influencer et diriger les émotions
À l’image des campagnes de désinformation russes, les Frères musulmans ont ouvert un nouveau front : celui de la guerre narrative. Une lutte des perception où la désinformation devient, selon les mots du professeur Wael Saleh, une arme de destruction massive. Le conflit se joue donc désormais sur le champ informationnel, et la France n’est pas armée pour y faire face.
Le contrôle de la société ne passe plus uniquement par la force, mais aussi par la maîtrise du récit. Qu’il soit vrai ou faux, peu importe : c’est l’effet produit qui compte. Ces récits sont construits pour influencer, diriger les émotions et le ressentiment vers une cible unique : la République. L’intelligence artificielle donne à nos ennemis les moyens de leurs ambitions. Bots et usines à trolls, deepfakes, IA générative : tout est utilisé pour saturer l’espace numérique de fausses informations. Les razzias informationnelles se succèdent. Grâce à l’IA, les groupes fréristes produisent des milliers de contenus pseudo-journalistiques, traduits et calibrés sur mesure pour toucher un public cible.
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Leur projet est clair : propager une idéologie islamiste, recruter les esprits vulnérables, légitimer la violence, fracturer la société, casser le lien de confiance entre les citoyens et les institutions. Il ne s’agit pas ici de convaincre, mais d’instiller le poison du doute, du complotisme, jusqu’à rendre la vérité relative. Demain, plus personne ne saura faire la différence entre ce qui est réel de ce qui est fabriqué… Un sujet gravissime quand on sait qu’une étude du MIT prouve que les lecteurs sont plus enclins à croire les fakenews qui se diffusent plus vite que les vraies informations
Affaiblir la République
Avec des modèles de type ChatGPT, les islamistes peuvent ainsi générer des milliers de textes pseudo-journalistiques, poèmes, prêches, posts et commentaires à visée idéologique ; traduire et adapter leurs messages dans plusieurs langues ; détecter et exploiter les émotions ou les sujets sensibles dans les
sociétés visées (identité, inégalités, politique étrangère…).
Par la manipulation des faits, la violence devient acceptable. Les institutions sont discréditées, accusées de dissimuler un agenda caché. On affaiblit la République dans son fondement même : la confiance. On le voit très bien, ici, dans la réponse de ChatGPT à la question « qui sont les Frères Musulmans ? » Le récit est clair, les Frères Musulmans serait un mouvement islamique qui lutte contre la corruption avec une attention particulière à la charité et à l’éducation.
À la question : « Sont-ils liés au terrorisme ? », l’IA répond : « Les Frères musulmans ne sont pas un groupe terroriste en soi et se présentent comme un mouvement politique et social qui cherche à promouvoir l’islam de manière pacifique. Cependant, certaines personnes et gouvernements les accusent d’avoir des liens avec des groupes extrémistes ou d’inspirer des mouvements violents. Il est important de faire la distinction entre le mouvement dans son ensemble et les actions de certains individus ou groupes qui peuvent se revendiquer de l’islamisme radical. La majorité des membres des Frères musulmans ne soutiennent pas la violence et cherchent à participer à la vie politique de manière légale et pacifique. Les perceptions de leur lien avec le terrorisme varient selon les contextes politiques et les pays. Si tu as des questions spécifiques ou si tu souhaites approfondir un aspect particulier, n’hésite pas à demander ! »
« Au-delà de l’IA, c’est notre récit républicain qu’il faut conforter »
Face à cette gangrène, la République doit réagir. Il en va des fondements de notre pacte républicain. Il faut désormais répondre à ces attaques répétées. Détecter les contenus manipulés, neutraliser les faux comptes, encadrer les IA génératives et exiger plus de transparence, imposer des obligations aux plateformes du numérique : rien de tout cela ne peut attendre face à un ennemi qui ne cesse d’avancer.
Des services comme Viginum doivent être renforcés, dotés de moyens techniques et humains à la hauteur de la menace islamiste. Une coopération avec les Émirats arabes unis qui viennent d’investir 40 milliards en France dans le domaine de l’IA, serait sans doute opportune – ce pays ayant depuis longtemps placé les Frères musulmans sur la liste des organisations terroristes.
Mais au-delà de l’intelligence artificielle, c’est notre récit républicain qu’il faut conforter : fort, crédible, ancré dans la réalité et capable de rassembler. Notre République ne peut plus rester passive. Nous, citoyens, ne pouvons pas rester silencieux. Les Frères musulmans œuvrent depuis des années. Le combat n’est pas à venir, il a déjà commencé. Ce qui est en jeu, c’est l’unité de notre nation et la défense des principes de la République. Il faut d’urgence un réveil, un sursaut, en réponse au cri d’alerte de la sœur de Samuel Paty.
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