
Des Gunners à inscrire au tableau de chasse. Telle est la mission qui attend désormais nos Parisiens les 29 avril et 7 mai prochains lors des demi-finales de la plus prestigieuse des compétitions européennes. S’il semble à leur portée, l’obstacle n’en est pas moins considérable. Déjà pour la dimension mythique d’Arsenal, qui a de quoi faire trembler les jambes.
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Vu de France, les Londoniens évoquent encore le spectre des « Invincibles ». Cette équipe emmenée par ses « Frenchies », notamment Robert Pirès, Patrick Vieira et (surtout) Thierry Henry – meilleur buteur de l’histoire du club avec 228 réalisations – fut championne d’Angleterre en 2004, sans perdre un seul match. Sous le « règne » d’Arsène Wenger (1996-2018), les Rouges et Blancs remportèrent trois « Premier League », glanèrent dix coupes nationales et disputèrent une finale de C1 (2006). Aussi beau à voir jouer que redoutable à affronter, cet Arsenal-là faisait rêver autant qu’il marquait toute une génération.
Le facteur psychologique sera donc essentiel… et renforcé par l’historique ! En cinq confrontations continentales, le PSG n’est jamais ressorti gagnant : trois nuls et deux défaites. Et la dernière, sans appel, est encore dans toutes les têtes. Le 1er octobre 2024, en phase de groupe, Paris prenait une belle « gifle » (2-0) sur la pelouse de l’Emirates Stadium. Depuis, Luis Enrique, le coach parisien, considère Arsenal comme étant « peut-être la meilleure équipe d’Europe du point de vue défensif ». Ce que confirment les statistiques de « Premier League ». Avec seulement 27 buts encaissés, elle présente la défense la plus hermétique.
Une solidité que l’effectif doit beaucoup à Mikel Arteta. Un entraîneur en place (déjà) depuis 2019, qui s’impose peu à peu comme l’héritier de Wenger. Pas pour le jeu qu’il déploie, mais par sa faculté à remettre la formation londonienne au centre des débats, comme l’Alsacien en son temps. Vice-champions d’Angleterre les deux dernières saisons et en passe de l’être à nouveau, les Gunners ont regagné le respect. Et puis, en revenant au Parc des Princes, l’ancien milieu de terrain retrouvera un stade qui était le « sien » lors de la saison 2001/2002, et où il a laissé une empreinte indélébile.
Dans un sens comme dans l’autre, cette donnée peut avoir son importance au coup d’envoi… Arsenal devra pour sa part composer avec de nombreux absents. Les attaquants Gabriel Jesus et Kai Havertz et le défenseur central Gabriel sont tous sur le flanc. Le milieu Thomas Partey est suspendu pour le match aller. Après Manchester City, Liverpool et Aston Villa, le Paris Saint-Germain espère poursuivre son épopée « made in England » face à Arsenal. Un club qui, comme lui, court toujours après sa première Ligue des Champions.
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