
« La Ligue des droits de l’Homme (LDH) fait le jeu des narcotrafiquants et des voyous qui vivent de ce commerce de la mort », dénonce Bruno Retailleau. Sur le réseau social X, le ministre de l’Intérieur a vivement critiqué l’association, qui s’est « opposée au déploiement de drones qui permettent de réagir plus vite et de les interpeller ».
Publicité
Un survol de drones face au narcotrafic
Le chef de Beauvau fait référence aux récents arrêtés pris par le préfet d’Ille-et-Vilaine pour autoriser le survol de drones d’une partie de la ville de Rennes du 4 au 30 avril, et ce, dans le cadre de la lutte contre le narcotrafic.
La suite après cette publicité
La ville bretonne est en effet touchée par de violentes fusillades. La dernière en date remonte au jeudi 17 avril dans le quartier de Villejean. Quatre personnes ont été blessées en plein jour, tandis que quatre autres ont été interpellées et placées en garde à vue. Cela n’a pas empêché la LDH de demander une suspension de ces arrêtés, estimant que ces aéronefs couvrent beaucoup d’habitants et qu’une telle surveillance pourrait atteindre « fortement » leurs « libertés individuelles », relate Le Télégramme.
La suite après cette publicité
L’avocat de la LDH a également pointé le fait qu’aucuns « rapports circonstanciés sur l’augmentation du trafic de stupéfiants » par la préfecture. « On invoque une litanie de faits qui remontent, pour nombre d‘entre eux, au premier semestre 2024 », assure l’avocat, qui évoque les « articles de presse » sur les nombreuses fusillades et violences commises à Rennes. Pourtant, la LDH aurait préféré « avoir d’autres sources » que des informations de la presse. De plus, « il n’est pas démontré que certaines rixes ou cambriolages ont un lien direct avec le trafic de stupéfiants », a ajouté l’avocat. La justice a toutefois rejeté la demande de la LDH, mettant ainsi en place le survol des drones.
Bruno Retailleau invoque « le droit à la sécurité »
« La kyrielle de victimes du narcotrafic devrait davantage indigner la Ligue des droits de l’homme que la protection de la vie privée des criminels », a jugé Bruno Retailleau dans le même message sur X. Pour lui, « cette organisation, sous couvert de bons sentiments, s’oppose à l’un des droits les plus fondamentaux sans lequel les autres ne sont jamais garantis : le droit à la sécurité ».
La suite après cette publicité
La suite après cette publicité
Rappelant « les moyens considérables », notamment en matière de « technologies », des narcotrafiquants, le ministre de l’Intérieur estime que « les forces de l’ordre ne doivent pas avoir une guerre de retard ».
Sur X, le Syndicat des cadres de la sécurité intérieure s’est également insurgé contre la tentative de la LDH d’empêcher la surveillance par drones : « Quel scandale ! Alors que le bruit des kalachnikovs des narcotrafiquants résonne quotidiennement à Rennes, que la population est terrorisée, la ligue des droits de l’Homme tente de faire interdire l’utilisation des drones par les forces de l’ordre pour lutter contre ces criminels ! »
Source : Lire Plus






