
Ce mercredi 16 avril, l’Union européenne (UE) a établi une liste des pays dits « sûrs » – ce qui signifie que leurs ressortissants n’ont a priori plus le profil de réfugiés. Cette liste comprend le Kosovo, le Bangladesh, la Colombie, l’Égypte, l’Inde, le Maroc ou encore la Tunisie. Giorgia Meloni, la Première ministre italienne, a notamment salué cette décision.
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Après ce durcissement de politique migratoire européenne, un sondage CSA pour CNews, Europe 1 et le JDD révèle que 61 % de la population considère que la France doit, elle aussi, restreindre les conditions d’accès au droit d’asile – une protection pour toute personne (réfugiée) persécutée dans son pays d’origine.
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Dans le détail, l’opinion ne varie guère en fonction du sexe : 62 % des hommes et 61 % des femmes souhaitent ce durcissement d’accès du droit d’asile. Les disparités varient légèrement selon l’âge des personnes interrogées : 63 % des 50 ans et plus, 58 % des 35 à 49 ans, 5 9 % des 25 à 34 ans et 62 % des 18 à 24 ans souhaitent que la France restreigne son droit d’asile aux réfugiés. L’avis diffère légèrement selon les catégories socioprofessionnelles, avec 53 % des CSP +, 65 % des CSP – et 65 % des inactifs.
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Des disparités selon la classe politique
En revanche, les résultats divergent selon la proximité politique des interrogés. Ainsi, les électeurs de gauche semblent partagés sur la question. 39 % des sympathisants du Parti socialiste, 44 % de La France insoumise et 28 % d’Europe Écologie – Les Verts sont favorables à ce durcissement.

Du côté du parti présidentiel, 49 % des électeurs se montrent favorables à un durcissement d’obtention du droit d’asile. À droite, ce pourcentage atteint les 85 %, aussi bien concernant les électeurs des Républicains que ceux du Rassemblement national.
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