Une chaîne humaine contre le narcotrafic. Ce dimanche 20 avril, près de 200 personnes se sont rassemblées pour protester contre les violences dans le quartier de Villejean, à Rennes. Une mobilisation qui fait suite à une nouvelle fusillade, survenue trois jours plus tôt, dans laquelle trois personnes ont été blessées par balle. Le pronostic vital d’un quatrième homme, percuté par la voiture des tireurs, était engagé ce vendredi.
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« Il y en a marre de toute cette merde qui gangrène le quartier. Ce dimanche, on devrait faire la chasse aux œufs, pas la chasse aux armes », a déploré auprès d’Ouest-France Régine Komokoli, conseillère départementale et habitante du quartier. « Les enfants ont peur. Comment peut-on vivre dans une ville où ça tire tout le temps ? », s’est agacée une habitante, citée par CNews.
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À l’issue de la fusillade de ce vendredi, trois hommes, âgés de 21 à 23 ans, ont été interpellés et placés en garde à vue. Deux sont de nationalité française et résident dans la région de Tours. Le troisième est de nationalité congolaise et vit à Marseille. « La guerre que nous menons contre le narcotrafic n’admet aucune relâche et aucune faiblesse. Elle sera longue et difficile, mais nous la gagnerons, à Rennes comme ailleurs », avait assuré sur X le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau.
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