
Les relations entre le Pakistan et l’Inde s’effritent à nouveau. Trois jours après un attentat meurtrier à Pahalgam, dans le Cachemire, la tension monte entre les deux pays voisins. Ce vendredi 25 avril, le sénat pakistanais a rejeté à l’unanimité les accusations « infondées » de l’Inde, ainsi que « toutes les tentatives inutiles et infondées de lier le Pakistan à l’attaque ». La chambre haute du Parlement pakistanais a aussi « condamné la campagne malveillante orchestrée par les autorités indiennes ». Les sénateurs ont d’ailleurs prévenu que le pays était « prêt à défendre sa souveraineté et son intégrité territoriale ».
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Les ripostes diplomatiques de New Delhi
Après le drame, l’Inde a mené une première riposte diplomatique en fermant l’un des principaux postes-frontières terrestres entre les deux pays, et en rappelant plusieurs de ses diplomates. Jeudi, le ministère indien des Affaires étrangères a ordonné à l’ensemble des ressortissants pakistanais de quitter le territoire indien d’ici le 29 avril.
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« Je le dis au monde entier : l’Inde identifiera, poursuivra et punira les terroristes et ceux qui les soutiennent. Nous les poursuivrons jusqu’au bout de la terre », a mis en garde Narendra Modi. L’Inde a également annoncé suspendre le partage des eaux du fleuve Indus avec le Pakistan.
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Face à l’escalade des tensions, l’ONU a appelé à la « retenue maximale » et a plaidé pour une « résolution pacifique », a déclaré le porte-parole des Nations unies, Stéphane Dujarric, à la presse depuis New York.
Retour sur les faits
Mardi 22 avril, un attentat a été perpétré à Pahalgam dans le Cachemire indien. Ce territoire frontalier est particulièrement prisé des touristes mais est également le théâtre d’affrontements en raison de l’insurrection de rebelles qui réclament l’indépendance du Cachemire depuis des années. Au total, 26 civils – 25 Indiens et un Népalais – ont été tués par trois individus armés. La police locale a par la suite diffusé leurs portraits-robots. Deux des assaillants seraient des membres du Front de la résistance (TRF), en lien avec des groupes djihadistes basés au Pakistan.
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