
Des scouts partout, des groupes d’ados, des parents venus avec leurs enfants, parfois inscrits dans une école qui porte son nom… Ils sont nombreux à être venus pour le jubilé des adolescents, mais surtout pour « Carlooo ! La joie du don de soi ! Le saint de notre génération ! » Les « Freunde von Carlo Acutis », venus de Munich, agitent leurs bannières aux airs de « tifo » de supporters, pour une photo de groupe, dans le soleil couchant de la via della Conziliazione qui mène à la place Saint-Pierre.
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Plutôt qu’à des funérailles papales, ils devaient assister à sa canonisation, ce dimanche à Rome, mais elle a été reportée sine die. Une canonisation sans pape n’est pas possible… Ils sont « quand même contents d’être là », sourit le prêtre qui les accompagne. Le pape François devait faire de l’adolescent milanais le premier saint de la génération des milléniaux, pour offrir à la jeunesse un témoignage que la sainteté n’attend pas et qu’elle peut s’inscrire dans notre temps : Carlo Acutis, né en 1991, emporté par une leucémie foudroyante à 15 ans, était animé d’une foi profonde et d’une maturité étonnante. Soucieux des pauvres, il créait des sites internet et en avait dédié un aux miracles eucharistiques. Une autre occasion se présente en cette année jubilaire, « année sainte » riche en rassemblements pour l’Église : beaucoup espèrent que sa canonisation soit désormais jumelée avec celle de Pier Giorgio Frassati. Autre jeune laïc italien, turinois et montagnard, ce dernier doit être canonisé le 3 août, cent ans après sa mort, à l’occasion du jubilé des jeunes.
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