Donald Trump et Volodymyr Zelensky ne s’étaient plus parlé depuis le 28 février dernier. Humilié en mondiovisions par le président américain et son vice-président JD Vance qui lui reprochait son ingratitude, le président ukrainien avait précipitamment quitté la Maison-Blanche plutôt que de signer sous la contrainte un accord d’exploitation de ses minerais.
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Mais il est des lieux où souffle davantage l’esprit, où l’improbable devient possible. Ce samedi 26 avril, dans la basilique Saint-Pierre, en marge des funérailles du pape François, à proximité de la Porte de la Mort sculptée par de Giacomo Manzù et sous le regard du Christ baptisé peint par Carlo Maratta, les deux hommes se sont vus quelques minutes avant que ne débute la messe. Il était 9h30. Seuls, assis sur des fauteuils rouges, ils ont échangé sur un éventuel cessez-le-feu en Ukraine dans un étrange conciliabule qui aura duré quinze minutes.
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Emmanuel Macron et Keir Starmer, le Premier ministre britannique, qui auraient rêvé de prendre part aux discussions, n’ont pu les rejoindre que pour donner davantage de relief à ce tête-à-tête inédit. Donald Trump a qualifié cette rencontre de « très productive ». À Kiev, les services de la présidence s’aventuraient à affirmer qu’une deuxième rencontre aurait lieu dans l’après-midi. C’était sans compter sur le président américain. Trump a quitté l’Italie sitôt les funérailles du pape François achevées. La paix attendra. Mais c’est à Rome qu’une première a été posée.
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