Beaucoup n’ont d’yeux que pour elle. Nice et sa célèbre baie des Anges fondée par les Grecs, prisée par l’élite européenne au XIXe siècle, a attiré les plus grands maîtres. De Henri Matisse à Marc Chagall, ils ont tous succombé au charme de la promenade des Anglais. Depuis, les touristes, les retraités et les investisseurs français ou étrangers continuent de miser sur la métropole azuréenne. Certes, son marché immobilier a subi un coup de frein en 2024, année noire pour le secteur, mais les prix sont toujours restés à un niveau élevé, à la différence d’autres territoires. Ils ont même affiché une progression de 1,9 % à 3,8 % sur les deux dernières années. Un attrait préservé, malgré un contexte économique et géopolitique incertain.
Chez Century 21 Optimmo, on estime que les premiers mois de l’année sont encourageants, même si les prix et le rythme des transactions se stabilisent. Pour une résidence secondaire, comptez 6 000 et 7 000 euros/m2 sur des 40 et 60 m2. Des biens prisés par une clientèle parisienne ou étrangère qui paye souvent comptant. Très recherchés aussi, les deux et trois-pièces vue sur mer, proches du centre pour tout faire à pied. Récemment, un appartement de 35 m2 avec 35 m2 de terrasse a été vendu pour 230 000 euros à des étrangers non résidents dans le quartier du port. Les commodités liées aux transports, notamment le tram directement relié à l’aéroport Nice-Côte d’Azur, ont pesé dans cette transaction.
Marseille portée par une « remontada »
Moins coûteux mais tout aussi agréable, Saint-Raphaël. La cité des cailloux, surnom donné en référence aux nombreux galets qui tapissent ses plages, démarre 2025 sur les chapeaux de roues (+ 65 % de transactions réalisées par l’agence Century 21 Sud Habitat au premier trimestre 2025, comparé à la même période en 2024). Une dynamique portée par une forte demande et des prix stables ou en légère progression. Comptez environ 5 199 euros/m² pour les appartements anciens, 5 842 euros pour les maisons.
Un trois-pièces peut se négocier autour de 330 000-340 000 euros, tandis qu’une maison familiale peut atteindre ou dépasser les 750 000 euros pour une surface de 160 m2. Saint-Raphaël séduit les retraités en quête de douceur de vivre et de tranquillité, mais aussi de plus en plus de jeunes familles et de primo-accédants venus essentiellement de Paris ou de Lyon.
Marseille est portée par une remontada des prix de l’immobilier
Dans les Bouches-du-Rhône, sous la protection de Notre-Dame de la Garde, Marseille est portée par une remontada des prix de l’immobilier. Le prix moyen se situe aux alentours de 4 200 euros/m2 pour des biens récents, en bon état, situés en centre-ville et non loin du port. Conséquence, les délais de vente s’allongent pour atteindre quatre-vingts jours en moyenne. Le marché est surtout porté par les 35-45 ans, actifs qui effectuent un second achat après un premier conservé entre six et sept ans. Globalement, l’immobilier ancien de la cité phocéenne enregistre 20 % de hausse sur un an.
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Arcachon connaît un marché immobilier en forte croissance sur les trois premiers mois de l’année 2025. La demande de logements avec vue sur l’océan ou situés dans des quartiers prisés, tels que Le Moulleau ou la Ville d’Hiver, ne faiblit pas, et l’offre est conséquente (notamment sur les appartements de type T3). Ce qui permet aux acquéreurs de bénéficier d’un choix varié. Les prix se maintiennent à des niveaux élevés entre 5 000 euros et 11 000 euros/m2 pour un appartement, 13 500 euros/m2 en moyenne pour une maison. Un trois-pièces se vend aux alentours de 450 000 euros, une maison de 130/m2 peut dépasser 1 150 000 euros. Les acheteurs sont majoritairement des résidents secondaires, avec une forte proportion de Parisiens et de Bordelais. Selon Century 21 Duprat & Associés, les investisseurs souhaitent souvent profiter du dynamisme de la location saisonnière sur le bassin, du type Airbnb, pour se lancer dans l’immobilier.
La Baule a le vent en poupe
Après une année 2024 difficile, La Baule a le vent en poupe et le marché immobilier baulois connaît une embellie remarquable. Les acquéreurs sont nombreux et les demandes de visites s’accélèrent selon Century 21 Dréano Immobilier. Une dynamique encouragée par la baisse des prix couplée à la diminution des taux d’emprunt. Les dernières transactions témoignent tout de même de tarifs qui restent élevés, correspondant à des logements haut de gamme. Exemple, un appartement de 70 m2 situé plage Benoît avec une belle terrasse face à la mer, en parfait état, vient de se vendre 1 040 000 euros, soit 15 000 euros/m². Autre exemple, une maison de 157 m² agrémentée d’un jardin japonais vendue pour 1 715 000 euros.
L’Île-Rousse, réputée pour ses plages de sable fin et ses paysages montagneux, offre un cadre de vie exceptionnel. Résultat, les résidences secondaires et les locations saisonnières continuent de s’arracher dans un marché immobilier en pleine forme. Bonne nouvelle, les prix affichent une légère correction. Après 14,7 % de hausse sur cinq ans, le mètre carré diminue de 2,2 % ces douze derniers mois. Comptez entre 4 700 euros pour un appartement et 6 500 euros pour une maison.
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