
Jérôme Guedj de nouveau ciblé par la gauche radicale. Le député socialiste a été hué et insulté alors qu’il tentait de rejoindre le rassemblement « contre l’islamophobie », organisé dimanche soir place de la République à Paris en réaction au meurtre commis deux jours plus tôt à la mosquée de La Grand-Combe (Gard).
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Selon Le Figaro, des participants à la mobilisation ont lancé au parlementaire : « Dégage », « fils de p*** », ou encore « PS, parti sioniste »
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En conséquence, le député s’est éloigné de cette manifestation, à laquelle participaient des figures de La France insoumise telles que Jean-Luc Mélenchon et l’eurodéputée Rima Hassan.
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« J’aurais pu ne pas venir, mais cela m’aurait fait de la peine car j’ai été triste de l’assassinat d’Aboubakar, a déploré à la presse Jérôme Guedj. On a besoin de se rassembler, pas de se diviser ! On peut être ému à la fois par le 7-Octobre, par ce qu’il se passe à Gaza et par la mort d’Aboubakar ». Au Figaro, l’élu précise :« Cela fait trois manifs où on me traite de sioniste. Le 1er mai ce sera sans doute pareil… Ce qui me décourage, c’est que la nature que ça prend décourage sûrement beaucoup de gens de venir. »
De fait, lors de la Journée internationale des droits des femmes en mars dernier, l’élu de l’Essonne avait été pris à partie par des manifestants arborant des drapeaux palestiniens, alors qu’il rejoignait le collectif de lutte contre l’antisémitisme Nous Vivrons – né après l’attaque terroriste du Hamas du 7 octobre 2023 en Israël. Il avait été qualifié de « sale sioniste » et de « fasciste ».
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Le député est régulièrement la cible d’attaques venant des militants propalestiniens ou des partisans de LFI. Il avait rompu l’alliance de gauche de la Nupes après les attaques du 7-Octobre, quand des Insoumis avaient refusé de qualifier celles-ci d’acte terroriste. En mai 2024, Jérôme Guedj avait accusé Jean-Luc Mélenchon d’utiliser des mots « stigmatisants », renvoyant à une sémantique « qui a souvent été antisémite ». Il reprochait en particulier au chef de file de LFI de le renvoyer à son identité juive. Un mois plus tard, lors des législatives de juin 2024, il n’avait pas souhaité porter les couleurs de la coalition du Nouveau Front populaire.
Une rupture confirmée par la suite : en février dernier, le député a déclaré qu’« il n’y aura plus jamais d’alliance entre le PS et LFI », après la diffusion par le parti de Jean-Luc Mélenchon d’un visuel de Cyril Hanouna, dont les codes esthétiques rappelaient ceux des caricatures antisémites de l’entre-deux-guerres.
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