15/05/2025 à 06:55

1. La droite de l’ordre, avant tout
Premier mot d’ordre : l’autorité. 87 % des électeurs de droite soutiennent les courses-poursuites policières. Fini les consignes de prudence et les freins administratifs. Les Français veulent que les voyous soient traqués. Dans les établissements scolaires, même exigence : 82 % souhaitent l’installation de portiques de sécurité. L’école n’est plus un sanctuaire, c’est une zone à sécuriser. Et quand il s’agit des délinquants étrangers, la sentence est sans appel : 96 % veulent leur expulsion dans leur pays d’origine. Pour les plus dangereux, 68 % approuvent l’idée d’un enfermement à Saint-Pierre-et-Miquelon. L’idée, signée Wauquiez, peut sembler radicale. Elle est, pour les électeurs, frappée au coin du bon sens.
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2. La droite de l’identité, sans complexe

Deuxième socle : l’identité. Et là encore, les chiffres claquent comme une gifle à la pensée dominante. 93 % des sympathisants de droite considèrent que la France est un pays de tradition catholique. Non pas une simple donnée historique, mais un marqueur civilisationnel. La République n’a pas effacé l’âme du pays. Sur l’influence croissante de l’islam, le rejet est massif : 83 % souhaitent l’interdiction du voile dans l’espace public. Pas seulement à l’école, mais dans la rue, dans les commerces, partout. Et 86 % jugent anormal qu’un match de football soit interrompu pour rompre le jeûne du ramadan. Les Frères musulmans ? 89 % veulent les interdire purement et simplement. Le regroupement familial ? 76 % veulent le refermer. Le droit d’asile ? 85 % veulent le restreindre. C’est une lame de fond. Une demande de frontières, de hiérarchie des normes. Et de fierté nationale retrouvée.
3. La droite des comptes publics, à la serpe

Troisième pilier : la rigueur. 89 % exigent que la réduction du déficit soit la priorité du prochain budget. 84 % sont favorables à une baisse des aides sociales. Et 74 % estiment qu’il y a trop de fonctionnaires. Ce n’est pas une colère, c’est une conviction : l’État doit redevenir sobre. Quitte à trancher dans le vif. Même la prison n’échappe pas à cette exigence. 89 % des électeurs LR estiment que les détenus devraient participer aux frais de leur incarcération. Une façon de dire que le confort ne doit pas aller aux coupables pendant que les victimes comptent leurs indemnités. Une évidence saute aux yeux : les électeurs sont plus durs, plus assumés que leurs représentants. Ils ne réclament pas une synthèse molle ou une droite d’opposition de salon. Mais, une droite qui tranche, qui ose.

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