
Invité de BFM TV ce mercredi 14 mai, Jean-Noël Barrot a prôné un durcissement de la position occidentale vis-à-vis de Moscou, après trois années de conflit en Ukraine. « Il va falloir aller plus loin, parce que ces sanctions massives n’ont pas encore dissuadé Vladimir Poutine de continuer sa guerre d’agression contre l’Ukraine », a-t-il déclaré, répondant favorablement à la demande de Volodymyr Zelensky, qui ce mardi, a exhorté ses alliés occidentaux à appliquer de « plus fortes » sanctions contre la Russie de Vladimir Poutine.
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L’objectif : « asphyxier une bonne fois pour toutes l’économie russe », a avancé le chef de la diplomatie française. Parallèlement, les 27 États membres de l’Union européenne viennent d’adopter un dix-septième paquet de sanctions contre la Russie, ciblant notamment les navires pétroliers « fantômes », accusés par l’UE d’avoir aidé Moscou à contourner les sanctions occidentales. Près de 200 vaisseaux sont ainsi visés par Bruxelles. « La Russie a trouvé des voies de contournement face au blocus imposé par l’Europe et les États-Unis, aller fermer le robinet de cette manière-là, c’est une manière de prendre la Russie à la gorge », soutient le ministre français des Affaires étrangères. « Je souhaite que l’Europe puisse à son tour brandir des sanctions sur les hydrocarbures », a-t-ilrenchéri.
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Présent jeudi en Turquie pour des pourparlers de paix aux côtés du président ukrainien et du président turc Recep Tayyip Erdogan, Jean-Noël Barrot a indiqué qu’il rencontrerait le sénateur américain Lindsey Graham, porte-voix d’un « paquet de sanctions extrêmement puissantes » contre Moscou. Parmi les propositions du sénateur américain figurent « des droits de douane de 500 % sur les importations de pétrole russe et de 500 % sur les pays qui aujourd’hui continuent d’importer du pétrole russe ». Pour l’heure, Vladimir Poutine, convié à la rencontre diplomatique, n’a pas adressé de réponse.
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