
La France sonne l’alerte. Paris devrait bientôt remettre à la Commission européenne une note, dénonçant les nombreux financements accordés par l’UE à des organismes proches de l’islam radical, et flirtant parfois ouvertement avec l’antisémitisme, révèle Le Figaro.
Publicité
Chaque année, l’UE accorde une multitude de subventions à diverses organisations. L’un des critères pour percevoir de telles aides étant de respecter « les valeurs de l’UE », à savoir la liberté, la démocratie, l’égalité, l’État de droit, les droits de l’homme… La liste des associations sélectionnées est ensuite diffusée sur un site internet public.
La suite après cette publicité
Des subventions polémiques
Mais plusieurs subventions font scandale. C’est par exemple le cas du projet du « Coran européen », révélé par le JDD. L’Union européenne a décidé de confier 9,8 millions d’euros afin de développer un projet de recherche, visant notamment à démontrer que le livre saint des musulmans « a joué un rôle important dans la formation de la diversité et de l’identité religieuses européennes médiévales et modernes ».
La suite après cette publicité
Autre exemple : l’UE finance l’association FEMYSO (Forum des organisations européennes musulmanes de jeunes et étudiants) à hauteur de 210 000 euros. Réputé proche des Frères musulmans, FEMYSO est à l’origine de la campagne de communication pro-voile islamique, qui diffusait dans les villes des affiches portant ces inscriptions : « La beauté se trouve dans la diversité comme la liberté dans le hidjab » ou « Apportez de la joie, acceptez le hidjab ».
L’ONG internationale Islamic Relief Worldwide a, elle, reçu 18 millions d’euros de l’Europe entre 2014 et 2020. Cette ONG a été classée comme « terroriste » par Israël, qui l’accuse de financer le Hamas. Un responsable de l’organisme islamique a défini le mouvement terroriste palestinien comme, le « plus pur mouvement de résistance de l’histoire moderne ».
La suite après cette publicité
La suite après cette publicité
Cet établissement a intégré en 2022 le programme Erasmus+, et a reçu près de 12 millions d’euros entre 2015 et 2023
Enfin, Paris dénonce les financements accordés à l’université islamique de Gaziantep, en Turquie. Cet établissement a intégré en 2022 le programme Erasmus+, et reçu près de 12 millions d’euros entre 2015 et 2023. Plusieurs responsables de l’université se sont pourtant illustré par leurs propos radicaux, légitimant les mariages incestueux entre oncles et nièces, affirmant que les athées « adorent le diable », que l’homosexualité est un « trouble psychologique » ou encore appelant à une « intifada mondiale ».
Plus de vigilance
Paris appelle donc l’Union européenne à faire preuve de plus de vigilance et de rigueur. C’est le ministre délégué chargé de l’Europe, Benjamin Haddad, qui aura la tâche de remettre le texte à la Commission européenne. Dans cette note, consultée par Le Figaro, la France demande à L’UE de mieux « défendre les valeurs européennes […] en évitant tout financement à des entités et personnes hostiles aux valeurs européennes ». Ces « défaillances […] sont de nature à nuire gravement à l’adhésion de nos concitoyens au projet européen ». Une source proche du dossier confie au Figaro que ces scandales démontrent un « défaut de vigilance de la Commission et une capacité des organisations islamistes à se jouer de sa naïveté ».
La note demande que la lutte contre l’antisémitisme soit renforcée, et la mémoire de la Shoa enseignée dans tous les établissements scolaires
Le gouvernement français formule plusieurs propositions afin de mettre fin à cette situation. Paris suggère à l’UE de mettre en place une « procédure de filtrage », ainsi que la vérification systématique de l’identité et des antécédents des personnes associées aux entités bénéficiaire de subventions. La note demande également à ce que la lutte contre l’antisémitisme soit renforcée, et la mémoire de la Shoa enseignée dans tous les établissements scolaires d’Europe.
Source : Lire Plus





