Le parquet avait requis son placement en détention provisoire, il en est quitte pour un contrôle judiciaire : le Marseillais Mao Aoust, fondateur des boutiques de vente de CBD « High Society », a été mis en examen en fin de semaine dernière pour transport, détention et vente de stupéfiants, au terme de trois jours de garde à vue, rapporte La Provence.
La justice reproche au jeune homme de 26 ans, dont l’entreprise génère près de 20 millions d’euros par an et emploi plus de 150 personnes, d’avoir fourni à d’autres CBD shop du Gard et du Vaucluse, par le biais d’une de ses sociétés d’import, des cannabis de synthèse illégaux, regroupant différentes molécules interdites et particulièrement puissante, communément appelés « Pète ton crâne ».
Le jeune entrepreneur, qui traîne derrière lui une vieille histoire de culture et de vente de cannabis (du vrai, chargé en THC et illégal), s’est vu interpellé par une équipe de police appuyée par le RAID de Marseille au saut du lit, précise le quotidien provençal. Des moyens conséquents qui sont l’aboutissement d’une enquête commencée par un magistrat de Nîmes, saisi par l’ARS après des cas d’intoxications d’adolescents qui avaient consommé ces CBD interdits.
Son entourage indique qu’il a pu vendre de telles molécules, à une époque où celles-ci n’étaient pas encore interdites, c’est-à-dire avant 2024.




