
Une expérimentation qui n’aura pas fait long feu. Quelques semaines après avoir éteint l’éclairage public pendant la nuit, une commune située en Bretagne fait marche arrière, révèle France 3. En cause : la hausse de l’insécurité dénoncée par les habitants.
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« Les gens prenaient peur et risquaient de faire des bêtises »
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« On a connu une vingtaine de cambriolages en un mois, notamment dans les véhicules. On lisait des messages sur les réseaux sociaux d’habitants qui voulaient se transformer en vigiles. Les gens prenaient peur et risquaient de faire des bêtises », explique le maire d’Iffendic, en Ille-et-Vilaine. Avant d’ajouter : « Je vais passer pour un réac auprès de certains même si je suis de gauche, mais j’assume ».
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Cette ville de 46 000 habitants a donc rebranché l’éclairage public jusqu’à 2 heures du matin. Un dossier pris au sérieux à quelques mois des élections municipales de mars 2026. « C’est un enjeu. Je souhaite une société apaisée, pas une société qui a peur. Et cela ne me dérange pas d’accompagner les gens de cette façon », explique le premier magistrat de la commune, Christophe Martins.
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Mais cette décision a un coût pour le budget de la municipalité. Au total, 35 000 euros sont dépensés pour éclairer les rues une partie de la nuit. « Une heure d’éclairage pendant une année coûte 15 000 euros », souligne l’édile. Une piste a été lancée pour réaliser des économies : investir dans des éclairages LED, moins gourmands en énergie.
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