Un début de procès fracassant. L’artiste russe Piotr Pavlenski a été traîné de force lundi par les forces de l’ordre, au premier jour du procès de la papesse des paparazzi Mimi Marchand. L’homme s’était levé pour faire une déclaration devant le tribunal correctionnel de Paris.
« Avant de commencer je dois vous dire une chose. Mimi Marchand doit être complètement relaxée dans cette affaire qui concerne du porno politique », a déclaré, debout, Piotr Pavlenski. L’homme est concerné par un des volets qui vaut un procès à Mimi Marchand. La présidente et les policiers lui ont intimé l’ordre de se taire, en vain. Ces derniers ont fini par l’expulser hors de la salle alors qu’il continuait à crier.
Soupçon de collusion et de chantage
Papesse de la presse people, communicante de l’ombre pour des stars comme des politiques, Mimi Marchand, 78 ans, est soupçonnée d’avoir fait chanter Karine Le Marchand après des photos de la fille de l’animatrice sortant de garde à vue pour acquisition de cannabis.
Le célèbre paparazzi Sébastien Valiela est lui aussi jugé dans cette affaire, tout comme plusieurs policiers, soupçonnés d’avoir fourni l’information de la garde à vue au photographe.
L’artiste photographié plaqué au sol
Ces hommes sont aussi soupçonnés d’avoir donné des informations au photographe concernant l’arrestation à venir d’Alexandra de Taddeo et de son compagnon d’alors, Piotr Pavlenski, trois jours avant la garde à vue de la fille de l’animatrice de M6. Les clichés de l’artiste russe à plat ventre au sol, menotté dans le dos, avaient fait la Une de Paris Match.
Deux jours auparavant, Piotr Pavlenski avait revendiqué la diffusion de vidéos à caractère sexuel de Benjamin Griveaux, alors candidat LREM à la Mairie de Paris, précipitant son retrait de la bataille des municipales le 14 février 2020.





