
« J’ai passé samedi une merveilleuse soirée. » La vidéo commençait pourtant très bien. Si Éric Zemmour a salué le « grand spectacle » offert par les joueurs du PSG et leur « entraîneur de génie » face à l’Inter Milan ce samedi 31 mai, le président fondateur de Reconquête change très vite de ton pour dénoncer les violences survenues dans toute la France en marge de la rencontre.
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« Ils cassent, ils pillent, ils volent, ils agressent, ils brûlent », déplore l’ex-candidat à la présidentielle. De qui parle-t-il ? De ceux qui « sont pour la plupart des enfants de l’immigration arabo-musulmane », estime-t-il. Pour le président de Reconquête, les individus à l’œuvre samedi soir « détestent la France et les Français », et ce quels que soient leur lieu de naissance ou leur nationalité.
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Après avoir largement déploré les actions des émeutiers et les centaines d’interpellations recensées partout dans le pays, Éric Zemmour s’en prend tour à tour à Emmanuel Macron, François Bayrou et Bruno Retailleau.
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L’ancien journaliste condamne notamment l’expression « Champion mon frère », empruntée par le chef de l’État à l’ex-joueur brésilien du PSG Lucas Moura, pour féliciter le club après son sacre. Selon Éric Zemmour, ces mots relèvent davantage d’une « apostrophe qu’on entend dans les rues de Saint-Denis ou de Marseille qu’au Palais de Élysée ». Il évoque par ailleurs la « fière appartenance [d’Emmanuel Macron, NDLR] à la Oumma islamique, car c’est au sein de la Oumma que les musulmans sont frères. Les autres sont des mécréants ».
Éric Zemmour ironise ensuite sur le silence du Premier ministre, qui aurait « bien dormi », avant d’évoquer le cas de Bruno Retailleau. S’il salue l’emploi du mot « barbare » par le ministre de l’Intérieur pour qualifier les auteurs des pillages, le fondateur de Reconquête ne partage pas l’avis du locataire de la place Beauvau sur les raisons de leur comportement.
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« Pourquoi les centaines de milliers de spectateurs du Vendée Globe, du rugby ou de Roland Garros ne vandalisent-ils pas ? »
« Si la violence de samedi soir était le fruit de la déconstruction de la société française, alors pourquoi les foules du Tour de France ne cassent-elles pas tout sur le passage des coureurs ? Pourquoi les centaines de milliers de spectateurs du Vendée Globe, du rugby ou de Roland Garros ne vandalisent-ils pas ? » interroge-t-il.
Éric Zemmour reprend donc à son compte l’évocation des « barbares », qui selon lui s’inscrivent dans la « tradition des Barbaresques », c’est-à-dire « des pirates » qui « venaient d’Alger ou de Tunis pour écumer les côtes françaises et repartir avec leur butin ».
Éric Zemmour dénonce enfin une « guérilla de civilisation sur notre sol ». Le président de Reconquête livre ses solutions pour y faire face : remettre la prison au cœur du paysage pénal, supprimer les allocations sociales que touchent les parents des casseurs, renvoyer les étrangers « dans leur pays » ou encore déchoir de nationalité les criminels binationaux.
Pour rappel, deux personnes ont perdu la vie et quelque 642 personnes ont été interpellées en marge des célébrations ce week-end, dont 79 dans la nuit de dimanche à lundi. Des incidents ont été recensés à Paris et dans plusieurs villes de France, comme à Grenoble, où quatre personnes d’une même famille ont été blessées, dont deux grièvement, après qu’une voiture a heurté la foule en liesse. Marion Maréchal a de son côté adressé un message de soutien aux policiers et gendarmes mobilisés.
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