
Terminées les balades avec son chien. Pour des raisons « d’hygiène, de sécurité et d’ordre public », cette pratique est désormais bannie dans plusieurs villes d’Iran, ont rapporté les médias locaux ce dimanche 8 juin. Certains responsables politiques y voient le signe d’une certaine opulence et fustigent un symbole de l’influence occidentale, tandis que des figures religieuses considèrent comme impur le fait de caresser un chien ou d’être en contact avec sa salive.
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Ispahan, Yazd, Kerman, Ilam… Au moins 17 villes du régime des mollahs ont récemment interdit de promener les chiens dans l’espace public. « Des poursuites judiciaires seront engagées contre les contrevenants », a écrit dimanche le quotidien réformateur Etemad, cité par l’AFP. À Téhéran, une directive similaire existe depuis 2019, même si l’interdiction n’est pas appliquée dans les faits. En 2021, 75 députés avaient signé un texte pour condamner la possession d’animaux domestiques, alors qualifiée de « problème social destructeur » pour la société iranienne, à majorité musulmane.
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En 2017, le Guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, avait estimé que « posséder des chiens pour des raisons autres que la garde de troupeaux, la chasse et la protection est considéré comme répréhensible ». Et d’ajouter : « Si cette pratique ressemble à celle des non-musulmans, promeut leur culture ou cause du tort et des troubles de voisinage, elle est considérée comme interdite ». En 2016, la ville de Shain Shahr, dans le sud du pays, avait suscité la polémique par sa décision de confisquer les animaux domestiques afin de lutter contre la « vulgaire culture occidentale ».
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