En visite au Salon de l’Aéronautique au Bourget, Emmanuel Macron a exprimé son souhait d’ouvrir un débat à l’Assemblée nationale sur les récentes frappes israéliennes en Iran, « sur la base de l’article 50-1 de notre Constitution », a-t-il déclaré ce vendredi. Le chef de l’État a également annoncé son intention de réunir les oppositions politiques autour d’un « format type Saint-Denis » pour aborder non seulement la situation en Iran, mais aussi les conflits à Gaza et en Ukraine.
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Emmanuel Macron avait tenté de réunir les chefs de partis politiques, en août, puis en novembre 2023, notamment pour discuter de l’assouplissement du référendum. Mais sans vraiment y parvenir… Lors de la deuxième édition de cet événement, Olivier Faure, Manuel Bompard et Éric Ciotti ayant rejeté l’invitation, seuls Marine Tondelier, Fabien Roussel et Jordan Bardella avaient répondu présents à son invitation.
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« Je vais d’abord passer le cap du sommet de l’Otan la semaine prochaine », a-t-il précisé ce matin, indiquant que ce rendez-vous international constituait une priorité avant d’engager ces discussions nationales. Sur le fond du dossier iranien, Emmanuel Macron a réaffirmé la gravité des menaces que représente, selon lui, Téhéran pour Israël, tout en dénonçant les tirs touchant « les infrastructures civiles et les populations civiles ». « Je considère que ces frappes doivent être arrêtées », a-t-il insisté, ajoutant qu’il aura prochainement « l’occasion de parler au Premier ministre Netanyahou ».
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Affirmant que l’Iran était sur le point de se doter de la bombe atomique, Israël a lancé le 13 juin une attaque aérienne massive contre la République islamique, qui a déclenché la riposte iranienne. Depuis, les frappes israéliennes sur l’Iran et les tirs de missiles iraniens contre le territoire israélien se succèdent. L’escalade militaire se poursuit ce vendredi avec 50 avions israéliens de combat mobilisés et des frappes dans le sud de l’État hébreu.
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