Un sabotage arrêté à temps. Sept militants d’ultra-gauche voulaient envoyer 200 ballons gonflés à l’hélium dans le ciel du Bourget pour perturber une démonstration aérienne, selon une information du Parisien. Les mis en cause, tous fichés S, ont été interpellés entre vendredi et samedi 21 juin. Six d’entre eux ont été arrêtés avant l’ouverture du salon. Une enquête a été ouverte en flagrance.
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Ces interpellations auraient eu pour objectif de contrecarrer un projet d’action spectaculaire. Il visait notamment à empêcher les avions d’atterrir et de décoller. Deux scénarios étaient envisagés. Le premier, prévu lors de la première journée vendredi, consistait à empêcher les avions du défilé aérien, mais aussi éventuellement celui d’Emmanuel Macron, d’atterrir. Le second était une action sur le tarmac du Bourget, ce samedi.
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Les activistes sont très connus des services de renseignement. Ils sont liés à l’écologie radicale, certains appartiennent aux Soulèvements de la terre, mais aussi à la mouvance anarcho-autonome et à la cause palestinienne. Plusieurs d’entre eux sont connus pour avoir participé à des exactions violentes lors de précédentes manifestations.
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Ils entendent critiquer la participation d’Israël au salon du Bourget, vitrine internationale de l’armement, et la vente d’armes de la France à l’État hébreu.
Comme le relève le Parisien, ce type d’actions menées par l’ultra-gauche ciblant l’aéronautique se multiplie en Europe. En Grande-Bretagne, des activistes pro-palestiniens ont pénétré, ce vendredi, dans la base militaire de la Royal Air Force de Brize Norton pour saboter deux avions Airbus Voyager, notamment en aspergeant les moteurs de peinture rouge. L’action a été revendiquée comme une protestation contre la complicité du Royaume-Uni dans le conflit à Gaza.
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